Road To Mecca

Paris 11e
du 8 avril au 24 mai 2008
1h30

Road To Mecca

A travers ce drame minimaliste, Athol Fugard révèle toute la puissance de son écriture. Il nous présente avec simplicité et finesse une vision, celle d'une femme en proie au doute, prête à sacrifier la quête de toute une vie. Les thèmes de l'identité, du besoin de reconnaissance par l'autre, de l'engagement artistique et humain prennent corps à travers cette histoire et ces mots.

Drame minimaliste
La pièce
Perspective de mise en scène/scénographie
La presse

  • Drame minimaliste

A travers ce drame minimaliste, Athol Fugard révèle toute la puissance de son écriture. Il nous présente avec simplicité et finesse une vision, celle d'une femme isolée, en proie au doute, prête à renoncer et à sacrifier la quête de toute une vie. Les thèmes de l'identité, du besoin de reconnaissance par l'autre, de l'engagement artistique et humain prennent corps à travers cette histoire et ces mots.

Une pièce poignante et actuelle sur la quête de sens que l'on donne à sa vie, les orientations que l'on choisit, quitte à remettre en question le monde qui nous entoure. Une pièce qui résonne très fortement aujourd'hui.

Traduction de Séverine Magois et Vincent Simon.

  • La pièce

« Helen aujourd’hui veuve, vit dans un petit village bigot au beau milieu du bush d’Afrique du Sud. Après la perte de son époux, elle s’est découvert un don pour la sculpture. Elle construit jour après jour une œuvre singulière et imposante sa « Mecque » comme elle l’appelle, qui par son originalité dérange les valeurs de ses voisins. Pour eux, elle est la vieille excentrique du village. Dans sa vie Helen n’a plus qu’Elsa, une jeune femme indépendante de Cape Town. Après avoir reçu une lettre d’Helen dans laquelle elle évoquait la possibilité d’en finir, Elsa lui rend visite. Le temps d’une soirée, leur amitié va devenir la torche qui éclaire leurs angoisses et ravive leurs espoirs. »

J’ose dire que j’ai été plusieurs fois surpris par le rayonnement de cette pièce où le poétique est au service de l’humain. L’histoire d’Helen, c’est l’histoire pertinente de ce besoin que nous avons en tant qu’être humain d’un regard sur nous, de sentir cette reconnaissance qui devient alors une force pour pouvoir vivre et créer, suivre sa vision malgré les hostilités diverses.

Helen est seule dans son petit village, incomprise par ses voisins. Elle ne va plus à la messe et son œuvre dérange de plus en plus. Marius le pasteur reste son ami fidèle mais, ses convictions profondes l’empêche de comprendre la quête d’Helen. Celle-ci est de plus en plus fragilisée et se trouve prête à renoncer à sa quête, c’est ainsi qu’elle lance un appel à la seule personne capable de la comprendre, Elsa, c’est à travers son regard qu’elle va chercher l’énergie pour avancer et achever son oeuvre.

Cette histoire nous présente trois êtres humains avec une volonté exceptionnelle, celle de Marius avec ses convictions et son ancien monde, celle d’Elsa, femme indépendante et militante et celle d’Helen avec ses visions et ses hésitations. Le temps d’une soirée vont se révéler chacune de leurs blessures, ils seront touché dans leurs plus profondes convictions jusqu’à devenir vulnérable, comme l’est l’humanité, au pire comme au meilleur.

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  • Perspective de mise en scène/scénographie

Un architecte n’est pas aussi libre, il peut appréhender les formes de façon tout aussi radicale mais en même temps, il se doit d’être pratique. Il ne peut pas se permettre de perdre contact avec la réalité, il ne peut pas inventer des portes qui ne s’ouvriraient pas, des lits qui flotteraient ou installer des baignoires au plafond qui déverseraient alors leur contenu sur le sol.

De la même manière, le théâtre se doit d’être pratique et il en est de même pour l’écriture théâtrale. C’est ce que j’ai trouvé chez Athol Fugard. Son écriture nous raconte des histoires de gens, sans chercher à faire du pseudo modernisme. Il est tout simplement moderne dans sa façon d’interpeller le spectateur sur ce qui peut le toucher aujourd’hui. C’est ce que nous allons travailler avec l’ensemble de l’équipe sur ce projet : toucher les gens aujourd’hui, maintenant, par cette histoire et cette poésie mise à son service.

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  • La presse

"Une fois encore, la Boutonnière nous régale d’une très belle création. Une pièce pleine d’humanité, qui nous happe dès les premières scènes et nous invite à réfléchir. Le texte pourtant sobre, est d’une grande intensité. Mais il n’aurait pas un tel éclat sans ces choix de mise en scène, de scénographie et d’interprétation. Geneviève Mnich est magnifique. Avec elle on entre de plein pied dans le sentiment, dans l’émotion en toute simplicité. Son personnage nous saisit littéralement." Pariscope

"On ne peut que louer Habib Naghmouchin, propriétaire de la Boutonnière, petit lieu au charme fou, d’avoir sorti de l’ombre cet éloge de la singularité signé de l’un des plus grands noms de la littérature sud-africaine. Geneviève Mnich est époustouflante." Télérama

"Athol Fugard s’est inspiré d’une compatriote, Hélène Martin, une sculptrice qui se lança dans l’art brut après son veuvage, eut toute sa vie à essuyer les quolibets des voisins, mais fut reconnue après son suicide comme le Gaudi de son pays. Dirigés par Habib Naghmouchin, les comédiens apportent ici beaucoup d’émotion." Nouvel Obs

"Le metteur en scène, directeur de ce minuscule théâtre parisien qu'est La Boutonnière qui se transforme en restaurant après les représentations. Habib Naghmouchin s'appuie sur des comédiens de haut talent, Geneviève Mnich, Cécile Lehn, Éric Prigent. Mais il donne à la fable une seule couleur, celle d'un certain réalisme, alors qu'il y a plus dans cette aventure qui est d'abord celle, justement, d'un rapport décalé au réel, celui d'Helen (la toujours bouleversante et ennemie de tout effet Geneviève Mnich)." Le Figaro

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Sélection d’avis du public

Road To Mecca Le 7 décembre 2007 à 15h04

J'ai découvert avec bonheur ce lieu et cette magnifique pièce, remarquablement interprétée. J'ai quitté le théâtre hier soir très émue, chargée d'une incroyable énergie, alors encore mille fois merci. Sylvie Wallet

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Road To Mecca Le 7 décembre 2007 à 15h04

J'ai découvert avec bonheur ce lieu et cette magnifique pièce, remarquablement interprétée. J'ai quitté le théâtre hier soir très émue, chargée d'une incroyable énergie, alors encore mille fois merci. Sylvie Wallet

Informations pratiques

Boutonnière

25, rue Popincourt 75011 Paris

Bar Bastille Lieu intimiste Restaurant
  • Métro : Voltaire à 244 m
  • Bus : Voltaire - Léon Blum à 152 m
Calcul d'itinéraires avec Apple Plan et Google Maps

Plan d’accès

Boutonnière
25, rue Popincourt 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le samedi 24 mai 2008

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