2 nominations aux Molières 2007 ! "Meilleur Spectacle du Théâtre public" et "Meilleur auteur francophone vivant"
Comédie tragique avec chansons
"Chantons sous l'occupation"
Notes
La presse
1942. Bien sûr c’est la guerre, à Chambier comme ailleurs. Mais la vie ne s’arrête pas pour autant. Au café de Madame Barray, on continue, chaque dimanche, de chanter sous la direction de Philippe, le petit-fils de la patronne. Et cette année-là, Marie, une jeune et jolie serveuse, se joint même au groupe de chanteurs amateurs. Certes, entre deux chansons, Claude, le facteur défend âprement les idées de de Gaulle, alors que Bernard, le bibliothécaire, ne jure que par celles du Maréchal. Mais Mademoiselle Suzy, la piquante coiffeuse du bourg, sait y faire pour réconcilier les frères ennemis.
Jusqu’à ce soir de septembre, où un officier allemand vient loger au café Barray, en même temps que vient s’y cacher un fuyard condamné à mort par les autorités allemandes. S’engage alors un jeu de chat et de souris qui va mettre à rude épreuve les nerfs et les amitiés...
Précisons que l’Allemand n’est pas un nazi, mais un jeune traducteur de la Wehrmacht chargé de soulager l’un de ses confrères débordé par le trop plein de lettres de délations reçues par les autorités occupantes. Et ajoutons que si l’histoire est truffée d’accents graves, l’auteur a résolument choisi le ton de la comédie.
Distribution en alternance. Le texte de la pièce est édité à l’Avant-Scène Théâtre.
Chansons de Charles Trenet, Georgius, Léo Chauliac, André Claveau, Raymond Legrand, Jacques Larue, Hans Leip, Maurice Chevalier
Direction musicale : Jacques Haurogné et Ezequiel Spucches.
J’ai rencontré Didier Schwartz en 2004, par hasard, dans un studio d'enregistrement. Je l’ai invité à voir le spectacle que j’avais monté et que je jouais à l’époque la Rafle du vel d’hiv (d’après un texte de M. Rajsfus). Le spectacle lui a plu, et je lui ai parlé d'une idée qui m'était chère : monter une pièce autour des chansons de la période de l'occupation. Cela aurait pu s'appeler Chantons sous l'occupation.
Dans les mois qui ont suivi, nous nous sommes mis d'accord sur ce que nous attendions de ce spectacle : divertir avec chansons et comédie bien sûr, mais sans rien passer sous silence de cette terrible époque. En mélangeant drame et comédie, nous avons choisi d’embarquer le public dans un voyage original, situé quelque part entre Uranus de Marcel Aymé et le Père Noël est une ordure. Vaste programme !
Rutabaga Swing est une pièce de troupe, comme les aime le Théâtre 13. C’est pourquoi j'ai choisi par instinct des actrices et des acteurs jubilatoires. Une jubilation que je souhaite à la hauteur de l’émotion des situations et des personnages car, sans émotion, le théâtre n'existe pas. Je ne crois, au théâtre, qu'à l'émotion. Nous avons comme partenaires et c'est primordial dans cette aventure : Georgius, Charles Trenet, Léo Chauliac, Raymond Legrand, Maurice Chevalier, Hans Leip, Jacques Larue et André Claveau et nous devons tous nous montrer dignes de ces grands paroliers et chanteurs. Que la fête commence !
Philippe Ogouz
Scénographie
La dernière fois que j'ai fait un décor au Théâtre 13, c'était pour Comme en 14 de Dany
Laurent. Un hôpital près du front pendant la guerre de 14/18.
Aujourd'hui, la pièce Rutabaga Swing se passe pendant la guerre 39/45 dans un petit village
du centre de la France. Entre 1942 et 1944, un bistrot-auberge sert de décor à toute l'action :
comment se comportent des Français face à la guerre, résistance ou collaboration ? Le décor,
tout comme les costumes, doivent être tout à fait réalistes, traduisant bien l'atmosphère du
lieu et de l'époque, comme on le ferait pour un décor de cinéma.
L'ambiance est celle d’un bistrot de province où les personnages aiment à se retrouver, parfois pour chanter autour d'un verre et oublier les drames qui les entourent. C'est ainsi que la demande a été formulée par le metteur en scène (et ami) Philippe Ogouz, qui tient énormément à la vérité du lieu et des choses qui le meublent, tout comme à la vérité des costumes des personnages. Donner tout le poids émotionnel aux situations qui balancent entre tragique et burlesque. Car toujours la vie continue.
Jacques Voizot
Les lumières
Mon père n'aime pas les rutabagas ! C'est dommage ! Moi je trouve le mot rigolo, chantant.
Sans doute parce que je n'étais pas né en 1942... ! Quand j'ai rencontré Philippe Ogouz sur
une pelouse de Lyon, nous sommes instantanément devenus amis, le nez en l'air, cherchant
ensemble des étoiles filantes que nous n'avons jamais vraiment trouvées.
Rutabaga Swing sera le troisième volet de notre travail en commun sur le thème de la guerre. Après Une Petite fille privilégiée, premier projet où j'avais conçu une lumière très structurelle, suggestive, Philippe m'a demandé de le mettre en scène dans la Rafle du Vel d'Hiv, et la lumière m'y a accompagné tout naturellement. Dans cette troisième étape, c'est l'irruption du réel et de la danse. Cette fois ma part sera, avec la lumière, de participer à la convention du réel, reconstitution si précise, de Jacques Voizot, et de chercher à retrouver l'atmosphère changeante et éphémère du bar, pour mieux nous en arracher et partir dans la danse et les chansons.
Frédéric de Rougemont
"Rutabaga Swing, courez applaudir. Les comédiens sont épatants et chantent joliment. C'est un succès !" André Lafargue, Le Parisien
"C’est une belle tranche de vie qui nous est proposée là, épaisse, saignante, goûteuse, à consommer sans restriction." Dominique Jamet, Marianne
"Le mérite de la formidable pièce de Didier Schwartz est d’enchaîner des situations loufoques, des dialogues désopilants sur fond de guerre." Hélène Kuttner, Paris Match
"Le spectacle devrait plaire à un large public qui vient écouter une histoire et au passage se divertir. Le tout servi par une troupe homogène." Marion Thébaud, Le Figaroscope
"Dans le joli décor de Jacques Voizot et sous la remarquable mise en scène de Philippe Ogouz, nous nous laissons totalement gagner par la troupe. Ne les manquez pas." Lise de Rocquigny, Pariscope
"Le spectacle devrait faire un grand succès. Il joue beaucoup sur l’émotion.Quelques bons acteurs dont la jeune et sensible Amala Landré et surtout bien sûr Bruno Abraham Kremer qui, dans un rôle inattendu, s’en donne à coeur joie." Philippe Tesson, Le Figaro magazine
"Emaillant le drame historique de chansons graves ou légères, Didier Schwartz signe une pièce subtile et émouvante sur l’Occupation servie par des comédiens épatants de justesse. (...) Le texte (...) réussit le tour de force d’allier divertissement et esprit de sérieux. " Catherine Robert, La Terrasse
"Amala Landré, remarquée dans d’autres spectacles musicaux (Blanche Neige, Un viloon sur le toit) sert le rutabaga avec beaucoup de grâce." Albert Algoud, Le Canard enchaîné
"Didier Schwartz a écrit une œuvre qui tient du vaudeville, de la comédie, du mélodrame, et du cabaret, et le résultat est excellent." Danielle Dumas, Theatreonline.com
"Un spectacle idéal." Bernard Gorce, La Croix
Je porte un grand intérêt au doublage de film, alors j'étais venu voir cette pièce pour voir Emmanuel Curtil jouer, mettre un visage sur une voix (il est le comédien qui double Jim Carrey par exemple). Et j'ai été pris par le jeu de chaque comédien. Ils jouent et chantent formidablement bien. On passe du rire aux larmes, de moments droles à tragiques, à ces moments qui nous rappelent ce qui s'est passé dans le passé. Je conseille cette pièce à tout le monde.
Un piéce formidable ! Mon amie et moi avons vraiment adoré ! On rie , on chante et on pleure ! La fin est tout simplement boulversante car les masques tombes ! et en plus la mise en scéne et les acteurs nous montre vraiment ce qu'ont été la France et les Français durant cette terrible époque. Un grand bravo car les émossions qui nous traverses sont vraiment fortes. Et un grand Merci à Phillipe Ogouz pour son magnifique travail pour la mise en scéne. Je vous conseil d'y aller car cela vaut vraiment le détour !
Une pièce qui donne la patate ! J'y suis allée pour Bruno Abraham Kremer (curieuse de l'entendre chanter) et il s'en sort bien ! On retrouve tous les personnages de films sur l'Occupation, l'Allemand, le juif, le lâche, le collabo, le resistant, la fille facile... Mais le propos est loin d'être caricatural, les chansons apportent de la légèreté à l'histoire et il y a des moments très cocasses (avec la grand-mère...). Le comédien qui joue le vieillard est excellent ! Un très très bon spectacle.
Je porte un grand intérêt au doublage de film, alors j'étais venu voir cette pièce pour voir Emmanuel Curtil jouer, mettre un visage sur une voix (il est le comédien qui double Jim Carrey par exemple). Et j'ai été pris par le jeu de chaque comédien. Ils jouent et chantent formidablement bien. On passe du rire aux larmes, de moments droles à tragiques, à ces moments qui nous rappelent ce qui s'est passé dans le passé. Je conseille cette pièce à tout le monde.
Un piéce formidable ! Mon amie et moi avons vraiment adoré ! On rie , on chante et on pleure ! La fin est tout simplement boulversante car les masques tombes ! et en plus la mise en scéne et les acteurs nous montre vraiment ce qu'ont été la France et les Français durant cette terrible époque. Un grand bravo car les émossions qui nous traverses sont vraiment fortes. Et un grand Merci à Phillipe Ogouz pour son magnifique travail pour la mise en scéne. Je vous conseil d'y aller car cela vaut vraiment le détour !
Une pièce qui donne la patate ! J'y suis allée pour Bruno Abraham Kremer (curieuse de l'entendre chanter) et il s'en sort bien ! On retrouve tous les personnages de films sur l'Occupation, l'Allemand, le juif, le lâche, le collabo, le resistant, la fille facile... Mais le propos est loin d'être caricatural, les chansons apportent de la légèreté à l'histoire et il y a des moments très cocasses (avec la grand-mère...). Le comédien qui joue le vieillard est excellent ! Un très très bon spectacle.
31, rue de la Gaîté 75014 Paris