Samuel Achache traverse les motifs de l’effondrement et de la renaissance, dans une pièce fragmentaire travaillée avec les Lieder de Schumann, qui continue à explorer librement les liens entre théâtre et musique.
Tout commence par un effondrement : un couple brisé, une maison qui s’écroule et à l’intérieur, un piano qui n’est plus que ruine ! Lorsque l’homme s’apprête à chanter, un petit ensemble de musiciens vient lui prêter main forte pour que la musique puisse encore être entendue. Il faut sortir les instruments des décombres, en inventer de nouveaux à partir des vestiges de cette maison. Comment reconstruit-on à partir d’un désastre ?
Samuel Achache, dont le travail de mise en scène a la musique comme moteur, part de ce scénario catastrophe pour construire une fiction sur nos possibles renaissances. Il s’appuie sur les Liederkreis Op. 39 de Robert Schumann, grande œuvre romantique qui met en musique des textes du poète Joseph von Eichendorff : séparé de l’être aimé ou du pays natal par une frontière infranchissable, le héros doit désormais en retrouver le chemin à travers une géographie réinventée. Forme intime et miniature, le lied est ici porté par plusieurs voix.
Pour être jouée par un piano préparé et un ensemble instrumental, la musique doit se transformer, se recomposer. Ainsi, sur scène, onze acteurs-musiciens virtuoses vont s’employer à inventer de nouveaux chants et de nouvelles histoires, traversant les époques, à partir de ces restes de lieder et de cet espace détruit. Ils seront non seulement interprètes mais aussi constructeurs et accessoiristes de ces lieux ! Si le point de départ est une catastrophe, la déambulation dans le temps et l’espace que propose Sans tambour se fait par fragments, à coups de décalages ludiques, tant dans la musique, sans cesse réinventée, que dans les situations, souvent comiques. Comment faire du neuf avec de l’ancien ? La réponse peut être joyeuse et la musique qui sort des ruines devenir un nouvel élan de construction, libre et fantasque.
« Ils survolent avec maestria tous les déséquilibres et provoquent des émotions contrastées des plus jouissives. » Fabienne Pascaud, Télérama TTT
« Comme on l’aime, cet esprit doucement déjanté qui règne sur Sans tambour, le spectacle que présente Samuel Achache. » Fabienne Darge, Le Monde
« Une écriture collective magistrale où rire et émotion se confondent. » Gilles Charlassier, La Terrasse
« Samuel Achache, artisan de la phrase musicale et théâtrale et orfèvre de leur entremêlement poétique, dévoile, avec Sans tambour, un spectacle d’une grande pudeur sur le désespoir amoureux, dans lequel le romantisme, quitte ses habits de naphtaline pour toucher au cœur. » Victor Inisan, i:o GAZETTE
« Voilà une exploration musicale et drolatique et formidablement inventive, d’une folle liberté, impossible à résumer, que même le mistral balayant la scène s’est empressé d’apprécier, y ajoutant ses rafales d’applaudissements. » Jean-Luc Porquet, Le Canard enchainé
« Sans tambour conjugue toujours avec de bonheur théâtre et musique, rire et poésie, pour accoucher d’une matière aérienne et fragmentée. » Philippe Chevilley, Les Échos
« Dans Sans tambour, le comédien, désormais seul à la tête de sa compagnie, balade en musique son chagrin d’amour, de saynètes en numéros de cabaret. » Lucile Commeaux, Libération
« Ce spectacle musical nous baladant à travers les registres musicaux travaille avec une liberté stimulante le motif de la fin d’une relation et de la réinvention d’autres. » Caroline Châtelet, Sceneweb
« Une bande virtuose surfant sur toutes les catastrophes et qui nous emporte. » Emmanuelle Bouchez, Télérama TTTT
« Magique ! » Olivier Frégaville-Gratian d’Amore, L’oeil d'Olivier
« Avec Sans Tambour, Samuel Achache continue à creuser une veine inclassable à la croisée de l’humour potache, de la beauté du répertoire classique et d’une tendre humanité. Irrésistible. » Marie-Valentine Chaudon, La Croix
« Le public du in chavire entre rires et larmes pour Sans tambour de Samuel Achache, pièce déjantée entre théâtre et musique classique, sur un thème vieux comme l’amour : la rupture. » Thierry Fiorile, Radio France
Place de la Paix 95300 Pontoise
Voiture : A15 sortie n°10 direction « Pontoise - Centre hospitalier », suivre « Les Louvrais / Centre hospitalier », le théâtre est au 2e rond-point sur la droite