Avec le Festival d'Automne à Paris.
Pour les dix ans de sa compagnie, Vivarium Studio, Philippe Quesne a imaginé travailler pour la première fois avec un quatuor à cordes et ainsi donner à son Swamp Club une forte couleur musicale. Swamp Club : un centre d’art en difficulté situé dans un bâtiment sur pilotis au milieu d’un marécage où évoluent toutes sortes de créatures, un bestiaire évoquant les tableaux de Bruegel, des créatures aquatiques et terrestres, et aux commandes du lieu, un directeur idéaliste.
Comme dans la plupart des créations de Philippe Quesne, c’est le titre qui donne le la, puis le spectacle s’élabore au fur et à mesure des séances de travail au plateau. Invités en résidence par ce centre d’art utopique, des artistes islandais et polonais viendront rejoindre les fidèles du Vivarium Studio, et l’on entendra résonner des airs de Schubert ou Chostakovitch. Mais au milieu de ce marais grouillant de bestioles et d’insectes, il faudra bientôt s’organiser pour résister face à un projet de construction qui menace l’existence du Swamp Club.
« Philippe Quesne traite avec une dérision placide qui fait mouche par son absence a priori d’ambition, son bricolage revendiqué. Quesne saisit à merveille nos infimes sensations, nos moindres réactions. C’est la banalité de notre quotidien, ses petits rites, ses petites joies et misères qu’il explore à chaque spectacle avec une ironie tendre. » Fabienne Pascaud, Télérama, le 10 juillet 2013
« Cette mélancolie pourrait s'appeler Patientia, comme le tableau de Bruegel. Elle peut sembler triste, elle est surtout tendre et laconique. À Avignon, elle s'incarne dans un spectacle, Swamp Club, qui arrive comme une bénédiction dans le Festival. Il est signé par Philippe Quesne, plasticien de formation, et auteur d'un théâtre totalement à part, où les images prennent le pas sur la parole et produisent des sensations, comme cette mélancolie qui mène là où chacun peut rêver. » Brigitte Salino, Le Monde, le 19 juillet 2013
« Swamp Club est un objet théâtral d’un type nouveau. Tout comme Big Bang, son précédent opus monté au festival d’Avignon dont il prolonge le sentiment d’étrangeté, ce constat d’appartenir à un espace scénique qui ne relève pas du seul théâtre, cette nouvelle oeuvre de Philippe Quesne réussit à développer une expérience sensorielle étonnante qui transcende les disciplines, au profit d’une liberté poétique absolue. » Marc Roudier, Inferno-magazine.com, le 21 juillet 2013
« En équilibre sur un fil, Philippe Quesne signe un conte poétique et loufoque sur le monde contemporain. » René Solis, Libération, 08.11.2013
41, avenue des Grésillons 92230 Gennevilliers
Voiture : Porte de Clichy, direction Clichy-centre. Tout de suite à gauche après le Pont de Clichy, direction Asnières-centre.
A 86 Sortie Paris Porte Pouchet. Au premier feu tourner à droite, avenue des Grésillons.