Après Les couleurs de l’air et Gretel Hansel et les autres, Igor Mendjisky revient avec une adaptation du roman La Trilogie New-Yorkaise. Cela sera une première mondiale : jamais Paul Auster n’avait donné ses droits pour le théâtre.
Igor Mendjisky s’empare de ce thriller existentiel vibrant publié en 1987 qui porte en lui tous les grands thèmes de la condition humaine.
Impossible de définir cette œuvre fascinante sans évoquer la quête obsessionnelle d’identité qui la sous-tend et la place de New-York dans l’intrigue. Le metteur en scène impose sur le plateau ce silence bruyant, rempli de vie et de rêves qui naissent de son bouillonnement palpitant. Tout est affaire de sensations, un tourbillon identitaire grinçant comme un stand-up cauchemardesque, dans lequel les acteurs interprètent plusieurs personnages.
Nous aurons d’ailleurs le plaisir de retrouver notamment Pascal Greggory (acteur fétiche de Patrice Chéreau) et Noam Morgenstern de la Comédie Française. Avec un sens très juste de la mise en abîme, Igor Mendjisky confie la narration et fil rouge de la trilogie à l’animateur de radio juché dans un studio d’enregistrement au-dessus de la scène. Par ses changements de décors rapides, ses transformations lumineuses de l’espace, et le recours à l’animation 2D, le metteur en scène fait de sa Trilogie new-yorkaise un pop-up vertigineux plein de suspense.
« Pari réussi » Le Figaro
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