En ce temps d’incertitude, de fanatisme, de dogmatisme ethno-socio-politico-religieux, tous ces "-ismes" semblent s’être alliés, à travers l’Histoire, pour mener l’Homme irrémédiablement de l’inconscience spirituelle à l’holocauste définitif.
Dans ce contexte, Flavia, jeune religieuse désespérée, qui a consacré sa vie à la foi chrétienne, devant tant de tragédies et d’injustices est contrainte à mettre en cause la foi qu’elle a reçue de son éducation pour finalement aboutir à la foi libératrice qui naît de son libre arbitre.
Cette jeune religieuse, assignée à un couvent, subit une crise de conscience pendant laquelle elle entame comme une simple scène de ménage, la mise en question de ses vœux d’allégeance et de fidélité au Christ, son seigneur et sa religion.
Cette péripétie la fait évoluer et la mène lors d’une nuit de délire au divorce définitif d’avec l’objet de sa foi, le Christ.
Ce qui semble être un rupture s’avère en fait être le moyen de se libérer d’un dogme qui lui avait été imposé par tradition ; et qui au fur et à mesure que ses impératifs de femme adulte (instinct maternel, pulsion sexuelle) se développaient en elle, lui est apparu comme une aberration absolue face à la nature.
Ces faits l’ont amenée à comprendre que l’acte de foi ne devait pas obéir à un dogme mais permettre d’atteindre l’absolu dans l’Homme.
Angelo Aybar
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