La ville est un chœur où se côtoient le pire (le jeune Hitler, Hugo l’antisémite) et le meilleur (l’artiste Klimt et le psychanalyste Freud), où en pleine scission entre Freud et Jung se propagent certaines “idées” de Wagner. Vienne 1913 est un chœur symbolique qui, comme un phare, éclaire ces “détails” qui appellent notre vigilance.
En avril 1909, dans le parc du Prater, à Vienne, un jeune homme fête ses vingt ans. Fêter, est-ce bien le mot ? Adolf va passer la nuit sur un banc, seul avec un chien errant, tandis qu’au loin la capitale de l’empire austro-hongrois brille de tous ses feux, en pleine effervescence artistique, scientifique, politique.
Tandis que Freud officie, cigare aux lèvres, et que Jung commence à rompre des lances avec le fondateur de la psychanalyse, le tout Vienne court à une exposition de Klimt, et les cercles et revues politiques bouillonnent d’idées explosives. Ultra nationalistes et marxistes contrebattent le libéralisme éclairé des Habsbourg, et l’antisémitisme se faufile aussi bien dans les bas-fonds que dans la haute société ou chez les intellectuels militants.
Un orchestre d’acteurs, deux chanteuses lyriques et un musicien jouant sur des verres de cristal.
La ville est un chœur où se côtoient le pire (le jeune Hitler, Hugo l’antisémite) et le meilleur (l’artiste Klimt et le psychanalyste Freud), où en pleine scission entre Freud et Jung se propagent certaines “idées” de Wagner. Vienne 1913 est un chœur symbolique qui, comme un phare, éclaire ces “détails” qui appellent notre vigilance.
Ce garçon, qui vient de fêtmbrer peu à peu dans la paranoïa.Un magnifique spectacle riche d’une interprétation magistrale, notamment le rôle ardu d’Hitler à 20 ans incarné par Miguel-Ange Sarmiento. Troublant…" Le Parisien
"Freud-Hitler face à face (...) L’humour lucide d’Alain Didier-Weill fait le reste." Historia
"La mise en scène fait de la troupe un orchestre stylisé (...) une partition d’originalité et de richesse (...), une évocation de l’esprit de Vienne…" Le Figaro
"Mise en scène intelligente (...) un ensemble esthétique et sobre (...) une grande intensité (...) des rôles principaux extrêmement crédibles." Pariscope
"Regards croisés dans Vienne 1913 : beaux, troublants, émouvants... comme les vifs acteurs vus et l’intelligence des mots entendus." Libération
"Une atmosphère troublante, où la fiction théâtrale a rejoint une certaine réalité historique. (...) Perdu dans un monde chaotique, Adolf, interprété par Miguel-Ange Sarmiento, essaie d’écouter et de regarder ce qui se passe autour de lui. Si le spectateur reste sur le ressenti d’une grande sobriété, c’est que la mise en scène ciselée de Jean-Luc Paliès ne s’est à aucun moment mise entre le texte et les comédiens. Au contraire elle a porté l’écriture au même titre que la musique a soutenu les paroles des acteurs." Dernières nouvelles d'Alsace
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