Pour voir il ne faut pas avoir peur de perdre sa place.
Est-ce les ténèbres qui nous fondent ?
Comment le monde nous est-il donné ?
Comment aller au fond de l’enfer pour en ramener la vie ?
Tous nous avons vécu au fond d’une eau que la lumière n’atteignait pas.
Paysage intérieur – qu’est-ce alors l’échelle d’un espace intérieur ?
Une nuit lumineuse alors qu’on éteint la lumière.
Le son est le premier mouvement de l’immobile, faire l’expérience d’un état volatile.
Un lieu où les vivants peuvent danser avec les morts, où les voix peuvent se réunir, devenir autre chose, puis disparaître dans la nuit.
Entre ce qui apparaît et sa manière d’apparaître, partager l’étonnement, désapprendre à reconnaître.
Graver le noir c’est montrer l’importance du rêve d’une apparition toute chargée de sa fragilité.
Les pics merveilleux de notre mémoire sont des frémissements.
Ce qu’on cherche... on le perd en le cherchant.
Etre tout à la fois le gardien de phare, la mer, les naufragés.
Martine Venturelli
59, avenue du Général de Gaulle 93170 Bagnolet
Voiture : Porte de Bagnolet, à 300 m direction Bagnolet/Montreuil