Un dimanche à la campagne, au milieu des années 80, dans une maison où trois des personnages ont vécu quinze ans plus tôt une histoire d'amour. Et se sont séparés. Le jeu des acteurs éclaire les zones d’ombres, sans jugement, fragile et honnête, avec humour… Ils évoluent au milieu du public. Les spectateurs sont attablés, complices de cette histoire de famille un peu particulière...
Une proposition vagabonde, une manière directe , conviviale et ludique de découvrir l'écriture de Jean-Luc Lagarce. Une envie de simplicité extrême, de partagd eavec le public.
Après avoir côtoyé les oeuvres de Tchekov pendant plusieurs saisons, je souhaite poursuivre un travail sur le texte, la langue et la direction d'acteurs avec une pièce de de Jean-Luc Lagarce en allant à l'essentiel : un jeu direct sans affect, à fleur de peau, qui se noie dans le réel, une histoire où l'enchevêtrement des scènes et leur fluidité facilite le mouvment de la vie.
Serge Lipszyc
« Le jeu est direct, sans affect. Les acteurs se dévoilent à la surface des choses, dissimulés sous l’apparence des mots qu’ils prononcent.(...) On jubile à l’idée de redécouvrir un Lagarce farceur et mélancolique, et l’on savoure une mise en scène soumise à l’impératif de la sincérité. Force est de constater encore une fois la promesse de survie de l’œuvre d’un des plus grands auteurs du xxe siècle. » Amandine Sroussi, Les Trois coups
« Dirigés par le metteur en scène Serge Lipszyc, les comédiens jouent entre les spectateurs attablés dans le beau salon du Ranelagh. Cette banale histoire d'amitié terminée touche d'autant plus que le public tient, et parfois dépasse, le rôle de simple témoin. Troublant.» Laurence Liban, L'Express
« Un texte excellent servi avec intelligence par des comédiens remarquables. Une mise en scène sans artifices, qui éclaire cette pièce avec justesse pour nous raconter une histoire de famille, parfois drôle, mais au fond très désespérée. Un grand moment de théâtre ! » Myrtha Lieberman, Politis
« On y croit. On est ému. On rêve. » Armelle Héliot, Le Figaro
« Le metteur en scène, Serge Lipszyc prend des risques, et c’est heureux. Il se démène comme un dompteur de fauves, étrangement humains qui continuent à nous fixer, à travers les grilles de leur langue, bien après la représentation ! » Evelyne Trân, Le Monde
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