Didascalies

Paris 11e
du 20 décembre 2002 au 8 janvier 2003

Didascalies

Un homme et deux femmes sont réunis dans la maison de leur enfance, lieu qu’ils ont déserté depuis longtemps. Frère et sœurs, ils se détestent autant qu’ils se ressemblent. Pendant le temps de la pièce ils tentent de partager leur drame commun, tout en cherchant à résister à la fatalité familiale.

L’histoire
Le spectacle
Le Théâtre de l’Acacia

Un homme et deux femmes sont réunis dans la maison de leur enfance, lieu qu’ils ont déserté depuis longtemps. Frère et sœurs, ils se détestent autant qu’ils se ressemblent. Pendant le temps de la pièce ils tentent de partager leur drame commun, tout en cherchant à résister à la fatalité familiale.

Aucun mot n’est échangé entre les personnages, et pourtant ils parlent : une parole sans dialogue, celle des didascalies que l’auteur dramatique écrit traditionnellement pour le metteur en scène. Ce traitement introduit un humour caustique au coeur d’une situation tragique. Le dérisoire et le fondamental cohabitent, créent ensemble un mouvement qui porte l’émotion et le rire.

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La pièce d’Israël Horovitz impose d’emblée une stylisation du jeu théâtral qui exclut tout naturalisme. Le « détour » par la didascalie met apparemment le drame à distance, mais il le place en fait sur une dimension plus essentielle : l’intériorité du personnage et donc du travail de l’acteur.

Ce spectacle est conçu comme une partition musicale, gestuelle et émotionnelle dans une mise en scène quasi-chorégraphique. Le caractère choral de la tragédie et l’individualisation de chacun des protagonistes sont rendus physiquement palpables par une métrique précise du mouvement et de la parole, alimentée par la tension émotionnelle des comédiens.

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Issu de la Compagnie du Vif-Argent, le Théâtre de l’Acacia poursuit le travail de mise en scène de Carole Drouelle sur les écritures contemporaines.

Historique :

· Ah ! Anabelle de Catherine Anne (1998), diffusé à la Scène Nationale de Melun-Sénart, Festival Mousson d’Eté, Aurillac, Montereau, Noisy-le-Sec.
· L’Hymne de György Schwajda (2000), diffusé au Festival In d’Avignon, CDN de Saint-Etienne, Scènes Nationales d’Alençon, de Mâcon, Théâtre de Noisy-le-Sec, Villes de Montereau, Fresnes, Maurepas,…
· Didascalies d’Israël Horovitz (2001), diffusé à « Mains d’œuvres », La Maroquinerie, CDN du Campagnol, ville de Saint-Ouen, de Saint-Quentin.
· Le Non de Klara de Soazig Aaron (projet 2003)

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Informations pratiques

Proscenium

2, passage du Bureau 75011 Paris

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  • Métro : Alexandre Dumas à 165 m
  • Bus : Charonne - Philippe Auguste à 89 m
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Plan d’accès

Proscenium
2, passage du Bureau 75011 Paris
Spectacle terminé depuis le mercredi 8 janvier 2003

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