Avec le Didon et Enée d’Henry Purcell, créé en 1689 dans une école de jeunes filles de Chelsea, un feu malin parcourt la scène, illuminant d’une vitalité et d’une invention uniques l’opéra du XVIIe siècle. D’une étonnante densité, passant d’évocations fantastiques à de saisissantes déplorations, de la noblesse altière à la fantaisie la plus débridée, cet opéra-monde convoque, malgré sa brièveté, une infinie palette de sentiments.
Jean-Claude Malgoire et sa vénérable Grande Écurie et Chambre du Roy s’emparent, avec l’inspiration et le goût qu’on leur connait, de cet ouvrage parfait, à la fois intime et d’une grande puissance dramatique. Quant aux solistes, avec au premier chef Nicolas Rivenq et Véronique Gens, ils se confrontent à des airs entrés dans la postérité, en particulier la bouleversante Mort de Didon, un sommet de la musique occidentale.
Avec La Grande Ecurie et la Chambre du Roy, dirigée par Jean-Claude Malgoire.
Sublime Véronique Gens ! C'est elle que j'allais écouter!
magnifique spectacle
Pour 2 Notes
Sublime Véronique Gens ! C'est elle que j'allais écouter!
magnifique spectacle
15, avenue Montaigne 75008 Paris