En langue allemande.
Le dernier opéra de Mozart nous montre la peine et le baume, le jour qui triomphe de la nuit, le chemin qu’il faut suivre pour être digne de l’humanité. Cette nouvelle production est mise en scène par Robert Carsen et dirigée par Philippe Jordan.
Musique de Wolfgang Amadeus Mozart (1756-1791)
Livret d'Emanuel Schikaneder
Direction musicale : Philippe Jordan
Mise en scène : Robert Carsen
Décors : Michael Levine
Costumes : Petra Reinhardt
Lumières : Robert Carsen, Peter Van Praet
Dramaturgie : Ian Burton
Chef du Choeur : Patrick Marie Aubert
Avec la Maîtrise des Hauts-de-seine / Choeur d’enfants De l’Opéra national de Paris.
Avec l'Orchestre et Choeur de l’Opéra national de Paris.
Nous ne saurons jamais comment la mort s’est annoncée à Mozart, quand et sous quelle forme elle lui a dépêché ses messagers. Toute la musique composée en 1791, la dernière année, nous fait pourtant entendre que Mozart les a écoutés sans peur et a accepté leur message. Mozart aimait l’ivresse et ne pouvait vivre qu’en elle : l’ivresse du cœur, du travail, de la beauté. Avec le sentiment du peu de temps qu’il lui restait, il se résolut à quitter la terre, épuisé, et se consuma en sesœuvres ultimes. Si dissemblables, elles le résument tout entier : La Clémence de Titus, La Flûte enchantée et le Requiem. Nourrie de la philosophie des Lumières, La Flûte enchantée fait une parabole des grands thèmes qui ont occupé le XVIIIe siècle : la nature et la culture, l’éducation et la morale, la vérité et la religion. Elle exprime ses convictions avec une naïveté revendiquée, simplifications émouvantes des choix que doit faire toute vie humaine. Cette simplicité est de celles qui sont nécessaires lorsque le temps presse, que tout vacille et qu’il faut s’exprimer avec clarté, se faire comprendre à coup sûr.
À la fois conte merveilleux, comédie populaire, fable philosophique, mystère religieux, opéra maçonnique, La Flûte enchantée trouve en ce chaos sa miraculeuse simplicité : elle nous montre la peine et le baume, le jour qui triomphe de la nuit, le chemin d’amour et de fraternité qu’il faut suivre si l’on veut être digne de l’humanité.
Die Zauberflöte (littéralement : « La Flûte magique », ou plutôt « ayant un pouvoir d’enchantement »). Opéra (Singspiel) en 2 actes, chanté et joué en allemand. Livret d’Emanuel Schikaneder (1751-1812), acteur, metteur en scène et directeur du Theater auf der Wieden de Vienne ; il programma dans son théâtre plusieurs opéras de Mozart et suggéra à Beethoven le sujet de Fidelio. C’est lui qui avait convaincu Mozart d’écrire pour son théâtre populaire de la banlieue de Vienne La Flûte enchantée au livret de laquelle collaborèrent sans doute également Giesecke, von Born et Mozart lui-même.
La Flûte enchantée allie la forme populaire du Singspiel, faisant alterner les dialogues parlés et le chant, avec la forme la plus élevée du drame philosophique, et, au travers d’un canevas unissant trame maçonnique et épisodes comiques, concilie musique savante et musique populaire.
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.