Io, figure centrale de la pièce, personnage mineur du Prométhée enchaîné d’Eschyle, est une jeune fille violée par Zeus. Elle fut condamnée par celui-ci à errer sur la face de la terre jusqu’aux confins du monde. Sa rencontre avec Prométhée, supplicié lui aussi sur ordre de Zeus, la sortira de sa solitude errante puisque celui-ci lui indiquera un chemin de salut et de consolation qui la conduira jusqu’en Afrique, lointain pays d’un peuple noir établi près des eaux du soleil, au bord du fleuve éthiopien, où elle accouchera de l’enfant issu du viol.
En Afrique, aujourd'hui, à la lisière d'un marché aux fétiches. Le spectre d'Io revient sous la forme d'une marionnette. De ce lieu où l'on vient montrer qu'on n’est pas fracassé par la situation fracassée, les personnages nous diront comment, d’années de guerre en années débrouilles, il y avait là un théâtre, puis un centre d'accueil où, de jeunes filles violées - déclinaisons contemporaines d'Io - ont pu trouver un abri pour accoucher. Là est né Le fils de la Mère. C’est par sa voix que nous revient le cri antique : sur les traces de l’outrage peut avoir lieu une autre histoire...
Sous le charme. Parfois s'agripper aux mots pour n'en perdre goutte. Mais ils s'envolent en spirale d'âpre poème au dessus de la scène et nous arrivent comme l'écho d'un songe, songe de prométhé enchainé, songe du Zeus patron de l'arbitraire des Dieux, tenancier du monde et violeur de femmes. Le spectacle des bânis, Io et Prométhé, de la consolation lente des petites mères, violées pendant une guerre, de la somnolence du mal et de l'arrogance de la mort. Spectacle mené tambour battant tambour battant. Troubles comédiens, "15 ans chez les prêtres", Io ressuscitée le temps d'une représentation sur un marché-trottoir. Un musicien pour habiller de grandeur les rêves perdus et les derniers mots d'humains dans ce monde entre-mondes souterrain et mythique. Pourrait aller encore plus loin loin loin mais c'est déjà une énérgie et une grâce profonde. merci merci merci de ce travail de cette parole
Sous le charme. Parfois s'agripper aux mots pour n'en perdre goutte. Mais ils s'envolent en spirale d'âpre poème au dessus de la scène et nous arrivent comme l'écho d'un songe, songe de prométhé enchainé, songe du Zeus patron de l'arbitraire des Dieux, tenancier du monde et violeur de femmes. Le spectacle des bânis, Io et Prométhé, de la consolation lente des petites mères, violées pendant une guerre, de la somnolence du mal et de l'arrogance de la mort. Spectacle mené tambour battant tambour battant. Troubles comédiens, "15 ans chez les prêtres", Io ressuscitée le temps d'une représentation sur un marché-trottoir. Un musicien pour habiller de grandeur les rêves perdus et les derniers mots d'humains dans ce monde entre-mondes souterrain et mythique. Pourrait aller encore plus loin loin loin mais c'est déjà une énérgie et une grâce profonde. merci merci merci de ce travail de cette parole
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