Le spectacle peut se voir séparément la semaine ou en intégrale le week-end. Chaque spectacle peut être vu indépendamment.
mardi : Joueurs (durée 2 heures)
mercredi : Mao II (durée 2 heures)
jeudi : Les Noms (durée 2 heures)
samedi et dimanche : intégrale des trois parties Joueurs, Mao II et Les Noms.
Durée estimée de chaque partie : 2 heures, durée de l'intégrale : 9h30 avec deux entractes.
« Toutes les pensées sont permises. Et il n’existe plus ni morale ni distinction spatiale entre la pensée et l’action. » Don DeLillo : Mao II
Après Les Particules élémentaires d’après Houellebecq, puis 2666 d’après Bolaño, c’est au tour de Don DeLillo d’être convoqué à la scène par Julien Gosselin. Voilà plus de cinquante ans que l’Américain bâtit une œuvre immense, protéiforme, pareille à un relevé sismographique des états de notre planète. Gosselin a choisi d’opérer une coupe verticale pour y prélever trois échantillons datant de trois décennies différentes.
Joueurs (1977) ne quitte qu’à peine New York afin de suivre à la trace la dérive d’un trader dont un collègue se fait abattre en pleine salle des marchés. Les Noms (1982) s’ouvre au pied de l’Acropole sur les confidences du membre d’“une sous-culture d’hommes d’affaires en transit, vieillissant dans les avions et les aéroports”, côtoyant d’étranges sectes et la menace disséminée des attentats et des enlèvements. Enfin, dans Mao II (1990), un vieil écrivain solitaire se laisse aspirer par le vortex de la guerre civile au Liban, au cœur de laquelle un jeune otage, la tête encagoulée, sombre dans une attente où se dissout son identité.
Individualisme, radicalisme, capitalisme, terrorisme : autant de fils rouges pour s’orienter dans un labyrinthe théâtral en trois parties, à voir séparément ou dans son intégralité, qui « plongera le spectateur », écrit Gosselin, « au cœur de ce qui pourrait être une histoire absolument intime de décennies de violences politiques ».
Par la compagnie Si vous pouviez lécher mon cœur.
Traduction Marianne Véron. Les textes sont sont publiés aux éditions Actes Sud.
« On y entre à 15 heures, sous le soleil brûlant, on en sort à la première heure du matin, sonné, halluciné, abasourdi, désorienté et heureux de l’être. Loin d’être un spectacle parfait, un objet bien calibré, Joueurs, Mao II, Les Noms, qui était encore un peu un work in progress à la première, s’offre comme une expérience : un champ magnétique où la violence, les mots et les images s’aimantent et se repoussent. » Fabienne Darge, Le Monde, le 23 juillet 2018
« Le moyen de conjurer le néant est la création, semblent répondre le livre et la pièce. Et se referme ainsi l’une des aventures théâtrales les plus marquantes qui nous sera sans doute donné de vivre [...]» Libération
« Julien Gosselin décline la trilogie « Joueurs, Mao II, Les Noms » à la Fabrica d'Avignon en un déluge d'images et de sons hypnotiques. Sa troupe de comédiens surdoués porte haut les mots du romancier américain. Une expérience inouïe de théâtre-cinéma qui dit l'effroi du monde et la puissance des mots, en dix heures chrono. » Les Echos
« Don DeLillo agit pour moi, pour nous, dans notre parcours, comme un catalyseur de ces thèmes, comme l’endroit d’embranchement de ces questions mais aussi comme un nouveau virage à négocier. Celui des histoires qu’il raconte, des hommes et des femmes qu’il décrit, semblant emporté par le mouvement global de l’Histoire politique mais aussi et surtout par des phénomènes inexplicables. La peur, le doute, l’ennui, l’impossibilité de l’amour : DeLillo rend à ces phénomènes vécus par tous leur part de mystère, les relie à l’Histoire, aux guerres, aux archaïsmes les plus violents et les plus purs.
Je vais ici me concentrer sur trois textes qui décrivent, chacun à leur manière, une histoire du terrorisme. Joueurs, le passage d’un homme de l’ennui du couple à la violence pure, la lutte entre la radicalité et le libéralisme aux Etats-Unis dans les années 1970. Les Noms, qui raconte dans les années 1980 la recherche par un homme esseulé d’une secte violente tuant ses victimes en se basant sur l’alphabet au beau milieu d’un bassin méditerranéen en pleine crise politique. Et enfin Mao II, qui croise le portrait d’un écrivain voulant à tout prix se cacher avec le terrorisme moyen-oriental des années 1990. »
Julien Gosselin, décembre 2017
Excellente mise en scene, des acteurs de tres bons niveau, un usage de la video incroyable... peut etre un peu trop ... Un spectacle pour personnes avertis neanmoins du fait de la duree ...
Pour 1 Notes
Excellente mise en scene, des acteurs de tres bons niveau, un usage de la video incroyable... peut etre un peu trop ... Un spectacle pour personnes avertis neanmoins du fait de la duree ...
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