La compagnie Légendes Urbaines se confronte in situ aux mythes de la périphérie, interroge notre environnement urbain et invente un théâtre « de la ville » comme carrefour poétique.
Alliant des sources sensibles, sonores et visuelles glanées à des textes originaux, leur spectacle Comme j’étais en quelque sorte amoureux de ces fleurs-là offrait une déambulation à la frontière du périphérique. Kaléidoscopie urbaine poursuit ce travail bien au-delà et affirme une direction artistique bicéphale.
David Farjon questionne les grands ensembles et ce qu’ils suscitent dans l’imaginaire collectif. Zoumana Meïté interroge la notion de prise en charge morale dans les situations de relogement de personnes dont les habitations ont été démolies. Ils fabriquent ainsi leur kaléidoscope et plongent alors leurs regards dans le vertige de l’imaginaire urbain pour y déceler les rapports qu’entretiennent l’intime et le politique.
5, rue du Plateau 75019 Paris