Cléante veut « vivre sa vie » avec la belle Mariane. Il a les projets et les ambitions de son temps : son avenir, déjà tout tracé, nécessite un capital de départ que pourrait lui disputer sa soeur, Élise. Mais l’héritage amassé par leur père tarde à venir... « L’avarpagon » tient ferme et n’entend aucunement céder ses biens. Convaincus que cet argent leur revient de droit, persuadés qu’il les rendra tout naturellement heureux et que leurs besoins matériels sont incommensurables, les jeunes gens s’emportent – ou s’apitoient – dans l’attente de pouvoir consommer.
Avec ce « portrait de famille du troisième millénaire », Catherine Umbdenstock pose un regard lucide sur les contradictions dans lesquelles s’enlise la nouvelle génération. L’adaptation pop que PeterLicht a écrite d’après L’Avare de Molière, lui offre une partition jubilatoire qui renverse les perspectives : car aujourd’hui, qui d’Harpagon ou de ses enfants délire en vérité sur la valeur de l’argent ?
« Un spectacle qui valait le déplacement » Brigitte Salino, Le Monde, 29 mai 2014
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre
Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.