Avec le Festival d'Automne à Paris. Spectacle en français, en espagnol et en valencien.
L’Entêtement est la dernière pièce de l’heptalogie inspirée par le tableau La Roue des sept péchés capitaux de Jérôme Bosch (1475), à Rafael Spregelburd. À la fois auteur, metteur en scène, comédien, traducteur et pédagogue, il est l’un des plus brillants représentants d’une nouvelle génération de dramaturges argentins, qui a commencé à écrire dans les années du retour à la démocratie.
Membres du Théâtre des Lucioles, Élise Vigier et Marcial Di Fonzo Bo abordent pour la quatrième fois un de ses textes (après La Connerie et La Paranoïa au Théâtre national de Chaillot en 2008 et 2009). Forts de ce long compagnonnage, et entourés d’une équipe d’acteurs et de créateurs fidèles aux projets précédents, ils plongent dans cette oeuvre « hybride, métisse, excessive, irrégulière ».
La pièce se passe près de Valencia en Espagne, fin mars 1939, dans la maison du commissaire de la ville. Le spectateur assiste en temps réel à une succession d’événements déroulés à chaque acte d’un point de vue différent. Cette construction particulière fait avancer la pièce à la manière d’un roman policier et déploie une multitude de lectures possibles : le texte questionne la guerre d’Espagne et par ce biais la frontière parfois étroite entre fascisme et démocratie. Il démontre comment la création d’une nouvelle langue, au nom d’une utopie humaniste, peut dégénérer en langage totalitaire. Et il pose aussi « le langage » comme lien entre les hommes, comme « bien commun ». La pièce est d’ailleurs jouée en français, en espagnol et en valencien.
« Le vertige et le labyrinthe sont au centre de cette pièce argentine mise en scène par Marcial Di Fonzo Bo et Élise Vigier. Succès d'Avignon, elle est en tournée. (...) C'est très bien joué et aussi beau qu'émouvant. » Le Figaroscope, 19 octobre 2011
« Menée à un train d'enfer par des acteurs exceptionnels. C'est léger, virtuose, malin et à mourir de rire. » Les Inrockuptibles 20 juillet 2011
« Distribution d'élite : Di Fonzo Bo en linguiste jobard, Judith Chemla en hystérique de rêve, Pierre Maillet, formidable en curé caressant, époustouflant en travesti. On voudrait parler des autres, s'étendre sur l'événement. L'espace est compté. » Jean-Pierre Léonardini, L'Humanité 12 juilet 2011
« L'intérêt vient aussi et surtout de très beaux comédiens et de la mise en jeu dans une scénographie aussi joueuse, joyeuse, inventive qu'efficace. » La Provence 12/07/11
« La vidéo, les lumières, le son, les musiques ajoutent au mystère et à l'ivresse que procure le sentiment de pénétrer dans un labyrinthe sur les pas des personnages, portés par des interprètes sensibles. » Armelle Héliot, Le Figaro 14 juillet 2011
« Dans ce labyrinthe où l'on se perd avec délice (...) les huit hallucinants comédiens - le " cartoonesque " Pierre Maillet et le charismatique Clément Sibony en tête - font merveille dans l'exercice du double-jeu. » La Marseillaise 15 juillet 2011
59, boulevard Jules Guesde 93207 Saint-Denis
Voiture : Depuis Paris : Porte de la Chapelle - Autoroute A1 - sortie n°2 Saint-Denis centre (Stade de France), suivre « Saint-Denis centre ». Contourner la Porte de Paris en prenant la file de gauche. Continuer tout droit puis suivre le fléchage « Théâtre Gérard Philipe » (emprunter le bd Marcel Sembat puis le bd Jules Guesde).