Tout public à partir de 12 ans.
Un voyage initiatique et coloré…L’épopée de Guilgamesh est le plus ancien texte épique de l’histoire de l’humanité. Après avoir été transmis par la tradition orale, ce récit a été écrit il y a 4000 ans.
Il nous plonge dans un monde enchanté, peuplé d’êtres monstrueux et fantastiques et évoque les grandes valeurs universel les de la condition humaine : le rapport à la nature, l’amitié, l’amour, la volonté de l’exploit, la quête de la vie éternel le, le sens de la vie et la conscience de la mort.
Ce récit possède la brièveté et la rapidité d’un conte et, comme tel, il a recours au merveilleux : la fable du héros civilisateur Guilgamesh nous raconte également l’histoire de l’enfance de l’humanité.
Guilgamesh est roi d’Uruk et il gouverne avec violence. Les hommes d’Uruk, mécontents des agissements de Guilgamesh, demandent aux dieux de créer son semblable, afin que les deux hommes s’affrontent. Ceci permettra Uruk de retrouver la paix.
Ainsi, Aruru la déesse génitrice crée Enkidu, un homme sauvage, mi-homme, mi-bête, qui protège le gibier et défait les pièges posés pour les capturer. Un poseur de pièges interroge son père, mais aussi Guilgamesh, sur la manière de se prémunir contre Enkidu. La réponse est chaque fois la même : seule une femme pourra ôter à Enkidu sa force animale.
Enkidu, devenu humain, décide d’aller à Uruk pour affirmer sa suprématie et combattre le roi : l’inévitable combat entre Guilgamesh et Enkidu a lieu. Mais de cet affrontement naît une amitié intense entre les deux hommes. Ils décident de commettre un exploit commun pour laisser un nom éternel : ils tueront le géant Humbaba, le gardien de la forêt.
Uruk, les deux hommes sont accueillis dans la joie. La déesse de l’amour, Ishtar, voyant la beauté de Guilgamesh, lui propose les épousailles. Celui-ci refuse. Ishtar, humiliée, envoie le Taureau du Ciel pour tuer Guilgamesh. Mais, celui-ci, aidé par Enkidu, abat l’animal céleste. Ishtar, encore plus humiliée, demande la mort d’un des deux hommes. Enkidu, tombé malade, voit en songe le pays des morts.
À la mort d’Enkidu, Guilgamesh pleure son ami pendant sept jours, se dépouille de ses vêtements royaux et, vêtu de peaux de bêtes, s’en va en quête de la vie éternelle. Il lui faut trouver Utnapishtim qui vit dans le Lointain et qui connaît le secret de l’éternité...
"L’épopée de Guilgamesh est un texte narratif épique avec une forte présence de l’action, le rêve y joue un rôle essentiel. Il s’agit là d’écrire une pièce de théâtre qui respecte la dimension épique originelle tout en réduisant considérablement l’aspect narratif. L’action est suggérée pour être jouée et rendue de manière spectaculaire. Les dialogues remplacent largement la narration. La dimension onirique est conservée dans la lettre du texte.
Ce texte épique se prête à un traitement musical. Tous les acteurs sont également chanteurs solistes. La musique est écrite pour six voix intervenant soit de manière soliste, soit en choeur. L’écriture musicale est actuelle mais joue avec des intonations vocales ethniques, car la musique doit elle aussi évoquer un peuple.”
Farid Paya
22, rue du Chevaleret 75013 Paris