En langue italienne.
À Paris, un jeune homme et une jeune fille se rencontrent, s’aiment, sont séparés par la vie et se retrouvent avant la séparation suprême. Chaque phrase de La Bohème nous touche pour toujours.
Musique de Giacomo Puccini (1858-1924)
Livret de Giuseppe Giacosa et Luigi Illica d'après le roman de Henri Mürger Scènes de la vie de bohème
Direction musicale (en alternance) : Daniel Oren (du 15 mars au 11 avril) et Stefano Ranzani (du 29 juin au 14 juillet)
Mise en scène : Jonathan Miller
Décors : Dante Ferretti
Costumes : Gabriella Pescucci
Lumières : Guido Levi
Chef de choeur : Alessandro Di Stefano
Avec la Maîtrise des Hauts-De-Seine / Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris.
Avec l'Orchestre et Choeur De l’Opéra national de Paris.
Avec en alternance dans le rôle de Mimi : Maria Agresta (du 15 au 24 mars), Angela Gheorghiu (du 27 mars au 11 avril) et Anita Hartig (du 29 juin au 14 juillet). Dans le rôle de Musetta : Brigitta Kele (du 15 mars au 11 avril) et Elena Tsallagova (du 29 juin au 14 juillet). Dans le rôle de Rodolfo : Stefano Secco (du 15 au 24 mars), Piotr Beczala (du 27 mars au 11 avril) et Massimo Giordano (du 29 juin au 14 juillet). Dans le rôle de Schaunard : Igor Gnidii (du 15 mars au 11 avril) et Lionel Lhote (du 29 juin au 14 juillet). Et dans le rôle de Colline : Ante Jerkunica (du 15 mars au 11 avril) et Nahuel Di Pierro (du 29 juin au 14 juillet).
Il n’est peut-être rien de plus simple que La Bohème : un jeune homme et une jeune fille se rencontrent et s’aiment, sont séparés par la vie, se retrouvent pourtant avant la séparation suprême. C’est à Paris, un Paris à la fois légendaire et bien réel, au temps éternel de la bohème. De cette simplicité sourd le surnaturel, une émotion toujours nouvelle et irrépressible. Dans La Bohème, Puccini a su créer des images inoubliables : Mimi, entrant telle la muse, une bougie à la main dans la chambre du poète, le duo d’amour sous la lune, le grand café illuminé, les adieux impossibles dans le matin glacé, la mort enfin sur le lit misérable. Mais les lieux sont autant de régions de nous-mêmes : son café Momus, c’est le tournoiement même de l’existence, sa Barrière d’Enfer l’effrayant désert du coeur : La Bohème évoque ce qui nous hante tous : l’amour qui flamboie et nous emporte au ciel, la jeunesse qui s’enfuit et le temps qui détruit tout. En 1896, Puccini a encore de nombreux chefs-d’œuvre devant lui. Mais plus jamais peut-être, il ne retrouvera cette évidence et cette splendeur de la mélodie où chaque phrase nous touche et est inscrite en nous depuis le premier jour où nous l’avons entendue.
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.