La Panique de Rafael Spregelburd est la cinquième d’une série de sept pièces indépendantes groupées sous le nom de Heptalogie de Hiéronymus Bosch. Ce projet, commencé en 1996, s’inspire de La Ronde des sept péchés capitaux du peintre flamand. Le tableau, peint pour être exposé sur une table, représentait symboliquement les sept péchés capitaux, en termes assez énigmatiques aujourd’hui et doit être « parcouru » pour être apprécié.
La Panique correspond à « la paresse », que Rafael Spregelburd entend comme « un manque d’attention pour voir au-delà des apparences, rester dans le banal sans scruter la profondeur mystérieuse et existentielle des choses ».
« Il se produit un jeu entre deux quêtes parallèles qui sont les moteurs de la pièce : la recherche de deux clés, l’une, banale, qui sert à ouvrir la caisse de la banque, l’autre, métaphysique, qui sert à communiquer avec le monde des morts. » Guillermo Pisani in Le processus d’écriture et la pratique scénique chez Joël Pommerat et Rafael Spregelburd, Paris, 2005
Mise en scène avec la collaboration d’Elise Vigier et de Valérie Schwarcz.
Traduction française Guillermo Pisani et Marcial Di Fonzo Bo.
76, rue de la Roquette 75011 Paris