Christian Benedetti poursuit son exploration de l'œuvre de Tchekhov avec La Cerisaie, tout en sobriété et en vitalité.
À partir de 15 ans.
Le personnage principal c’est la maison, le domaine, la Russie qui est « notre Cerisaie », dit Trofimov.
Depuis le train en retard au début et cette bougie inutile dans la lumière de l’aube, jusqu’aux fiançailles manquées, aux objets perdus, aux queues de billard cassées, au domaine vendu, aux cerisiers abattus, aux illusions projetées sur l‘avenir. Une sorte de préfiguration de la Russie réduite à la mendicité. Demain c’est déjà aujourd’hui !
« Christian Benedetti excelle à monter (et à jouer) Tchekhov à cru, sans décor, à toute vitesse, presque brutalement. On en entend que mieux le texte. Au plus saignant. Et sans pathos. Après La Mouette, Oncle Vania, Les Trois Sœurs, il continue son cycle avec cette Cerisaie étrangement plus légère. En pleine lumière, salle allumée pour que le public soit davantage encore partenaire de l’aventure, on assiste ici à la fin d’un vieux monde aristocratique irresponsable pour l’avènement d’une société bourgeoise efficace et libérale. Si la mort plane constamment, et ses fantômes, le dispositif nerveux et monacal, le jeu concentré à l’extrême des acteurs font un vif et électrique effet. » Fabienne Pascaud, Télérama
« Mus par une extrème vitalité, les comédiens semblent se nourrir de cette folle énergie du désespoir. De Christian Benedetti, ambivalent Lopakhine, à Hélène Vivès, touchante Varia, tous donnent une teinte nouvelle à cette inéluctable décadence. » Vincent Bouquet, Les Echos
« Christian Benedetti propose une approche de Tchekhov dépouillée du superflu, vive comme le vent d’hiver dans la campagne russe, avec une douzaine de comédiens qui pétillent comme les fêtes du désespoir. » Gérald Rossi, L'Humanité, 12 mars 2018
« L’ensemble, mené d’un rythme vif et même infernal, est d’une force peu banale. L’âpreté remplace l’élégance, dans la mise en scène comme dans le jeu de comédiens qui, tous excellents, sont dans la nervosité et l’expression d’une souffrance masquée ou libérée. Le plus étonnant est certainement Jean-Pierre Moulin qui donne au rôle de Firs – le domestique dont la pensée se résume à l’esprit de servitude – une émotion et une drôlerie magnifiques. » Gilles Costaz, Webtheatre
« En alternant phrases débitées à la mitraillette et moments de silence avec des acteurs figés sur place, Benedetti donne toute sa force à l’ultime pièce de Tchekhov, celle qui condense sa vision. On est captivé par cette manière originale de dresser le tableau d’un monde qui se meurt, d’une famille qui n’y comprend rien (…). » Jack Dion, Marianne
« Cette mise en scène est haletante et moderne. Elle dépoussière le théâtre de Tchekhov. Le théâtre de Christian Benedetti est tout sauf austère. Il y a de l'énergie sur scène. Il monte Tchekhov avec une vitalité impressionnante. Et sa Cerisaie devient une pièce optimiste. » Stéphane Capron, France Inter
« Un pari audacieux qui se risque vers l'abstraction... Tchekhov voulait qu'on s'amuse, plus qu'on se désole. Sans doute aurait-il salué le courage et le parti pris de Benedetti. Point de folklore exotique. Un mobilier sommaire et brut, un paravent et un grand chandelier pour signifier la petite fête donnée un soir, suffisent. Car les acteurs et le texte priment. » Denis Laboutière, Mediapart
« Tchekhov à l'épure. Refusant toute lecture psychologique, le parti pris du metteur en scène Christian Benedetti fait écho à ces regards multiples, à ces personnages très incarnés dont les blessures vont peu à peu s'ouvrir pendant la pièce. Un spectacle juste, authentique, servi par une troupe de comédiens qui mettent ce texte en bouche et en mouvements avec une spontanéité qui tourne le dos aux épanchements de l'âme slave. » Antonio Maffia, Le Progrès
« Le travail de ces acteurs sur la diction apparaît pour ce qu'il est : remarquable, précis. Ils dansent comme ils pleurent, avec une sincérité, une justesse qui suscitent l'émotion et nous les font ressentir comme des frères et soeurs. Cette mise en scène au rythme effréné rétrécit l'espace-temps, nous fait paraître cette Cerisaie bien proche de nous. Si la Cerisaie c'est la Russie qui se délite, ce sont aussi nos racines qui partent en miettes, un monde qui s'effondre. Et nous sommes bouleversés. » Trina Mounier, Les Trois Coups
déjà vu à la Cartoucherie, reviens à Alfortville avec des amis. Bonhuer des retrouvailles
Re -découverte du lieu tellement génial, des comédiens excellents soutenus par une mise en scène originale, simplicissime, intelligente qui accompagne et sert au contraire très bien le texte de Tchékov . Bravo à CH.Benedetti et sa troupe.
Parti-pris de contraste entre frénésie et silences dans la mise en scène assez efficace mais un peu trop voyant, parfois au détriment de certaines simplicités qui demandent une lenteur. Le vieux domestique est incarné d'une façon incroyable. Les jeunes comédiens sont en-deçà des autres ( mais ça viendra!) Beau spectacle mais sans doute pas LA cerisaie.
mise scène banale qui dessert très mal le texte de Tchekhov
Pour 6 Notes
déjà vu à la Cartoucherie, reviens à Alfortville avec des amis. Bonhuer des retrouvailles
Re -découverte du lieu tellement génial, des comédiens excellents soutenus par une mise en scène originale, simplicissime, intelligente qui accompagne et sert au contraire très bien le texte de Tchékov . Bravo à CH.Benedetti et sa troupe.
Parti-pris de contraste entre frénésie et silences dans la mise en scène assez efficace mais un peu trop voyant, parfois au détriment de certaines simplicités qui demandent une lenteur. Le vieux domestique est incarné d'une façon incroyable. Les jeunes comédiens sont en-deçà des autres ( mais ça viendra!) Beau spectacle mais sans doute pas LA cerisaie.
mise scène banale qui dessert très mal le texte de Tchekhov
Très belle pièce de TCHEKHOV à la cartoucherie de Vincennes, bons acteurs, allez y pour découvrir le site j'habite dans la région depuis longtemps et je ne connaissais pas cet endroit qu'il faut absolument découvrir, de plus le personnel est très accueillant.
wow
16, rue Marcelin Berthelot 94140 Alfortville
Voiture : périphérique Porte de Bercy / autoroute A4 direction Metz-Nancy sortie Alfortville.