Louise Vignaud et Alison Cosson rendent un magnifique hommage à Molière et Boulgakov, faisant dialoguer à la scène ces deux génies opprimés par le pouvoir de leur temps. Habilement nourrie par leurs chefs-d'œuvre et leur histoire, la fable est tout à la fois savoureuse, tragique et pleine d'espoir. Brillant. Conseillé à partir de 14 ans.
Conseillé à partir de 14 ans.
Louise Vignaud, qui n’a pas moins de quatre mises en scène à l’affiche cette saison, présente pour sa deuxième venue à la Comédie-Française, après la Phèdre de Sénèque au Studio-Théâtre en 2018, une fable baroque sur l’hypocrisie du pouvoir et l’immortalité de l’art.
Dans une suite de tableaux, l’histoire s’écrit ici entre le XVIIe et le XXe siècle. Dans la Russie des années 1930, Boileau, Chapelle et La Fontaine s’invitent chez un Boulgakov désemparé, qui vient de voir retirer toutes ses œuvres des théâtres et bibliothèques. Dès lors, pour l’auteur du Roman de Monsieur de Molière, la cabale contre Le Tartuffe et les critiques faites à L’École des femmes entrent dans un jeu de miroir avec ses propres tourments. « Faites-leur croire que vous avez changé votre pièce ! Ou écrivez autre chose ! », conseille le dramaturge français à l’auteur russe. De Molière et sa troupe dans les coulisses du Petit Bourbon à Boulgakov rencontrant le directeur du Théâtre d’Art, d’une conversation téléphonique avec Staline à une entrevue chez Louis XIV, nous les suivons tous deux jusqu’au crépuscule de leur vie.
À l’heure du 400e anniversaire de la naissance de Molière, Louise Vignaud rend hommage, avec Boulgakov, à cet aïeul qui, jusqu’à son dernier souffle, et malgré les pressions et l’acharnement de ses détracteurs, n’a rien cédé au théâtre et à la création.
« L’idée de la jeune metteuse en scène était belle. [...] La mise en regard de ces deux destins était l’occasion d’une passionnante réflexion sur les relations entre les écrivains et le pouvoir. » Fabienne Darge, Le Monde
« Dirigés avec rigueur, les comédiens-français portent haut les voix conjuguées des poètes triomphant de l'hypocrisie et de la censure à travers le temps. » Philippe Chevilley, Les Echos
« Le Crépuscule des singes, quel titre étrange, n’est-ce pas ? [...] Trois siècles séparent Boulgakov de Molière et pourtant l’histoire se répète diaboliquement. Ce sont les destins de ces deux écrivains qui s’entrelacent dans la pièce d’Alison Cosson et Louise Vignaud. Cette dernière en signe aussi la remarquable mise en scène. » Anthony Palou, Le Figaro
« Jubilatoire patchwork que ce Crépuscule des singe […] Ainsi Alison Cosson et Louise Vignaud ressuscitent-elles avec une généreuse pédagogie des pans entiers de notre douloureuse histoire culturelle et politique. Un partage souvent plein d’humour, d’émotion, et joué dans une fièvre toute foraine. » Fabienne Pascaud, Télérama TT
« Le spectacle se métamorphose en allègre suite baroque où se conjuguent fantastique, fantômes, disparitions et fuites dans une magie assumée de l’illusion théâtrale. » Joëlle Gayot - Télérama TT
« Ce très vivant spectacle nous rappelle avec force et gaieté que la liberté ne s'use que quand on ne s'en sert pas... » Jean-Luc Porquet, Le Carnard enchaîné
quelques longueurs, moments de dialogues brillants excellents comédiens bons décors?Vaux le déplacement
Superbement joué et mis en scène Intelligent , classique et intéressant
Une confrontation magistralement menée à travers 3 siècles et des parallèles troublants dans la situation de ces 2ecrivains , à la soif de liberté d’expression . Beau Texte , mise en scène astucieuse et bien menée. Bref, du rire et de la réflexion !
Pour 3 Notes
quelques longueurs, moments de dialogues brillants excellents comédiens bons décors?Vaux le déplacement
Superbement joué et mis en scène Intelligent , classique et intéressant
Une confrontation magistralement menée à travers 3 siècles et des parallèles troublants dans la situation de ces 2ecrivains , à la soif de liberté d’expression . Beau Texte , mise en scène astucieuse et bien menée. Bref, du rire et de la réflexion !
21 rue du Vieux-Colombier 75006 Paris