« La dernière pièce de Molière commence dans les teintes d’une journée finissante. C’est une comédie crépusculaire teintée d’amertume et de mélancolie. » C’est par ces mots que Claude Stratz, aujourd’hui disparu, dépeint Le Malade imaginaire qu’il met en scène en 2001. La mise en scène épurée restitue la palette infinie de cette comédie-ballet.
« La dernière pièce de Molière commence dans les teintes d’une journée finissante. C’est une comédie crépusculaire teintée d’amertume et de mélancolie. »
C’est par ces mots que Claude Stratz, aujourd’hui disparu, dépeint Le Malade imaginaire qu’il met en scène en 2001, et qui, joué plus de 500 fois depuis, fait partie de ces spectacles intemporels visités par des générations de comédiennes et comédiens de la Troupe. La mise en scène épurée restitue la palette infinie de cette comédie-ballet.
10 février 1673, Molière, dans le rôle d’Argan, crée sa nouvelle œuvre où il est question de vrai ou faux malade, de vrai ou faux médecin, de vrai ou faux maître de musique, de vraie comédie mais aux accents dramatiques. Sept jours plus tard, alors qu’il donne la quatrième représentation de la pièce, la maladie pulmonaire qu'il vient de contracter l’oblige à s'interrompre et l’emporte quelques heures après. Tentant dès lors de voir planer sur le personnage d’Argan l’ombre du dramaturge mourant qui « dans son propre malheur choisit de nous faire rire », même si l’histoire nous apprend que Molière n'était pas souffrant lorsqu’il écrivit son ultime pièce. Si le charlatanisme des médecins est un thème privilégié de l’auteur, c’est la science médicale elle-même qui est attaquée dans cette farce satirique, doublée d’une sombre et lucide méditation sur la peur de la mort. Victime des intrigues de Lully, en disgrâce royale, abattu par la mort de son fils et de son amie de toujours, Madeleine Béjart, Molière livre malgré tout ici une de ses plus brillantes comédies.
Grand metteur en scène et fin pédagogue, Claude Stratz est décédé en avril 2007. Après avoir fait ses débuts auprès de Patrice Chéreau au Théâtre des Amandiers de Nanterre, il dirige pendant dix ans la Comédie de Genève puis l’École supérieure dramatique de Genève. Il signe en 2001 cette nouvelle mise en scène du Malade imaginaire qui connaît un immense succès. Il est nommé la même année directeur du Conservatoire national supérieur d’art dramatique de Paris. Sa mise en scène épurée restitue la palette infinie de cette « comédie crépusculaire » où la comédie et la tragédie sont étroitement liées. En collaboration avec le compositeur Marc-Olivier Dupin, il a mis à l’honneur l’excellence de cette comédie-ballet.
« La magie du théâtre et du Français opère… On ressort admiratif de la savoureuse harmonie. » Un Fauteuil pour l'orchestre
« Un excellent Malade Imaginaire, qui frôle le parfait… » Mordue de théâtre
« Jeu de dupes et satire bien sentie n’ont rien perdu de leur saveur, sublimés ici par la mise en scène intemporelle de feu Claude Stratz et par la verve délectable des comédiens. Un puissant antidote contre la morosité ambiante ! » Télérama TTT
« Créée à la Comédie-Française en 2001, la mise en scène de Claude Stratz n’a rien perdu de sa force et de son alacrité. » Le Monde
« Cette mise en scène de Claude Stratz est une réussite, toujours une réussite, plus de vingt ans après. Les chefs d’œuvre ne meurent jamais. » L'Œil d'Olivier
Des acteurs inspirés, la mise en scène sobre et efficace de Claude Stratz et... Molière. Merveilleuse soirée pour conclure 2023 en beauté.
Excellent moment de théâtre.Mise en scène sobre et inventive ,les acteurs formidables .
Pour 2 Notes
Des acteurs inspirés, la mise en scène sobre et efficace de Claude Stratz et... Molière. Merveilleuse soirée pour conclure 2023 en beauté.
Excellent moment de théâtre.Mise en scène sobre et inventive ,les acteurs formidables .
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