Il y a dans Le Roi Victor une drôlerie opiniâtre et un comique impavide proprement stupéfiants qui évoquent autant Labiche et Feydeau que Jarry et Beckett, dont Calaferte assume crânement l’héritage en écrivain de la bêtise qu’il sait admirablement être, et ce n’est pas le plus facile.
Pas une ligne qui ne soit écrite pour provoquer le rire, au risque de ne pas faire rire tout le monde, car Calaferte n’a pas le rire consensuel. Le Roi Victor narre les désastreux effets d’une ascension trop rapide qui conduit une modeste famille de petits bourgeois jusqu’au sommet de l’Etat, tels des Perrichon étourdis par l’ivresse des cimes – au point de se déchirer pour une bribe de pouvoir comme les bourgeois petits qu’ils ne cesseront d’être. A la lumière des récentes révélations sur certains occupants des palais de la République, on se dit que Calaferte avait vu juste et qu’il faut plus que jamais prendre les grands humoristes au sérieux.
Gildas Bourdet
Merci à Gildas Bourdet pour cette comédie grinçante. Les acteurs nous emmènent dans le dédale des abus de pouvoirs (sous toutes ses formes) avec talent : Sylvain Katan en prince Marcel-judoka-stressé est à pleurer de rire tandis que l'on assite avec un plaisir non dissimulé à la résistance pleurnicharde d'une Catherine Arditi alias la reine Victorine à un Didier Bénureau, patriarche dictatorial petit bourgeois devenu roi par hasard. Bref, un peu moins de 2h de rire sur ce thème tant d'actualité qu'est le pouvoir, cele ne se refuse pas!
qu elle pacotille indigeste!!!! Deja avais je des prejuges sur le travail de gildas bourdet mais la cette representation n'a fait que confirmer mes apprioris!quel massacre un vulgaire vaudeville deconcertant!la demarche semble purement commerciale.tous les ingredients etaient presents pour nous concocter un cocktel écoeurant:stereotypes, mise en scene douteuse on ne sait pas trop si l'intention etait plutot realiste ou symbolique!tout au long de la piece on se demande s il est possible de tomber plus bas dans la lourdeur!c'est aller contre la libre activite creatrice du theatre! ingrid leroux.
Merci à Gildas Bourdet pour cette comédie grinçante. Les acteurs nous emmènent dans le dédale des abus de pouvoirs (sous toutes ses formes) avec talent : Sylvain Katan en prince Marcel-judoka-stressé est à pleurer de rire tandis que l'on assite avec un plaisir non dissimulé à la résistance pleurnicharde d'une Catherine Arditi alias la reine Victorine à un Didier Bénureau, patriarche dictatorial petit bourgeois devenu roi par hasard. Bref, un peu moins de 2h de rire sur ce thème tant d'actualité qu'est le pouvoir, cele ne se refuse pas!
qu elle pacotille indigeste!!!! Deja avais je des prejuges sur le travail de gildas bourdet mais la cette representation n'a fait que confirmer mes apprioris!quel massacre un vulgaire vaudeville deconcertant!la demarche semble purement commerciale.tous les ingredients etaient presents pour nous concocter un cocktel écoeurant:stereotypes, mise en scene douteuse on ne sait pas trop si l'intention etait plutot realiste ou symbolique!tout au long de la piece on se demande s il est possible de tomber plus bas dans la lourdeur!c'est aller contre la libre activite creatrice du theatre! ingrid leroux.
1, place de Bernard Palissy 92100 Boulogne Billancourt