Le Sourire au pied de l’échelle est l’un des textes préférés d’Henry Miller. Œuvre atypique, loin du style connu de Tropique du Cancer, l’auteur y brosse le portrait d’un clown à la recherche de lui-même, pris dans ses propres contradictions. Au-delà de l’émotion liée à l’imaginaire du cirque, c’est la recherche du sens de la vie qui nous est proposée. Avec Denis Lavant.
Le Sourire au pied de l’échelle est l’un des textes préférés d’Henry Miller. Œuvre atypique, loin du style connu de Tropique du Cancer, l’auteur y brosse le portrait d’un clown à la recherche de lui-même, pris dans ses propres contradictions. Au-delà de l’émotion liée à l’imaginaire du cirque, c’est la recherche du sens de la vie qui nous est proposée.
Auguste, être solaire, nous raconte ses aventures en piste mais aussi ses errances entre deux cirques. C’est au pied d’une échelle menant vers l’infini qu’il nous offre son sourire, petit manuel de la joie, avec ce qu’elle suppose de renoncements.
Le clown a toujours représenté pour moi la quintessence du Théâtre. Le souffle de l’acteur dissimulé derrière un masque ou un maquillage a, dès le début de mes études théâtrales, stimulé ma motivation à m’engager dans ce métier. Je sentais combien la vie brute et mystérieuse nous parvenait alors sans artifices ; cette sacralité a ancré mon amour de la scène.
Ce sont deux rencontres fondatrices de ma vie professionnelle, Klaus Michael Grüber et le metteur en scène d’opéra Gilbert Deflo – tous deux anciens du Piccolo Theatro de Giorgio Strehler – qui ont conforté par leur conception du travail de l’interprète cette certitude que l’indicible pouvait nous parvenir.
Avec sa valise, le clown essaie de correspondre à ce que la société attend de nous, posséder a minima quelques affaires. C’est dans cette essentialité que j’ai demandé à Ivan Morane, au-delà de l’adaptation théâtrale du roman, de concevoir scénographie et éclairages pour le spectacle. Il cherche la radicalité de cette quintessence, une poursuite, un morceau de bord de piste, une échelle, une chaise…
Ce spectacle ne pouvait se réaliser que par l’évidence de l’interprète qui m’a saisie lorsque j’ai vu Denis Lavant à la fois dans Faire danser les alligators sur la flûte de pan mis en scène par Ivan Morane, et peu de temps après dans le film L’étoile du jour de Sophie Blondy, sorti en salle en 2016. Dans un cas, il jouait Céline ; dans l’autre, il interprétait le clown d’une troupe de cirque qui s’arrête sur une plage du nord de la France. Je vis alors l’ombre d’Auguste.
Bénédicte Nécaille, juillet 2018
Superbe pièce : très beau et émouvant texte de Henry Miller, décor dépouillé tout à fait adapté au sujet, Denis Lavant est époustouflant aussi bien dans ses mimiques que dans sa façon d'occuper tout l'espace scénique avec ses contorsions et ses sauts.
Texte magnifique. Interprétation magnifiée, exécutée avec dextérité et brio. Merci et "à votre service".
Lieu très bruyant, d'où micro de l'acteur monté au maximum. Mes oreilles ont mal supporté. Public inconditionnel pour Denis Lavant, égal à lui même. Mise en scène peu subtile.
Sublime
Pour 6 Notes
Superbe pièce : très beau et émouvant texte de Henry Miller, décor dépouillé tout à fait adapté au sujet, Denis Lavant est époustouflant aussi bien dans ses mimiques que dans sa façon d'occuper tout l'espace scénique avec ses contorsions et ses sauts.
Texte magnifique. Interprétation magnifiée, exécutée avec dextérité et brio. Merci et "à votre service".
Lieu très bruyant, d'où micro de l'acteur monté au maximum. Mes oreilles ont mal supporté. Public inconditionnel pour Denis Lavant, égal à lui même. Mise en scène peu subtile.
Sublime
Une performance extraordinaire de l'excellent et atypique Denis Lavant dans ce lieu magique qui convient parfaitement à l'univers évoqué par l'auteur Henri Miller. La gaieté, l'enthousiasme et le talent de cet acteur qu'on adore contribuent à nous faire passer une heure trente de bonheur absolu ! On est au cirque et cette réflexion sur le clown nous fait rire et pleurer ! Merci Denis Lavant !
Denis Lavant égal à lui même : merveilleux. Belle mise en scène. Bel endroit sympathique mais inconfortable ! Fidélité au texte original dont je signale qu'il existe une version audio dite - et bien dite - par l'auteur lui même chez "le livre qui parle" courrez y ! Michel Luksenberg
55, rue de Clichy 75009 Paris