Œuvre siècle, œuvre monstre, véritable cathédrale de la littérature certes, pour autant, Les Misérables, ce n’est pas un monument figé, mais plutôt une somme d’échos vivants, vibrants. La compagnie de la jeunesse aimable, menée par Lazare Herson-Macarel, a eu à son tour envie de plonger à corps perdu dans cette somme littéraire, de se frotter à sa poésie dans toute son immensité, en rêvant à une version « XXIe siècle », fidèle à l’esprit du grand poète.
Œuvre siècle, œuvre monstre, véritable cathédrale de la littérature certes, pour autant, Les Misérables, ce n’est pas un monument figé, mais plutôt une somme d’échos vivants, vibrants. Rien qu’à évoquer son titre, des noms et des images affluent pêle-mêle : Fantine, Jean Valjean, le couple Thénardier et bien sûr Gavroche, chantant fièrement sur les barricades.
La compagnie de la jeunesse aimable, menée par Lazare Herson-Macarel, a eu à son tour envie de plonger à corps perdu dans cette somme littéraire, de se frotter à sa poésie dans toute son immensité, en rêvant à une version « XXIe siècle », fidèle à l’esprit du grand poète. Tenter de transposer au théâtre et en 2021 le tableau de la misère sociale et humaine du XIXe siècle, un pari fou peut-être, enivrant à coup sûr. Nous avons besoin de ce trésor d’utopie et de poésie pour vivre.
Loin de se résumer à son être historique, l’homme porte des illusions, des désirs et des rêves. Qui seraient pour nous aujourd’hui « ces » misérables que sont Cosette, Fantine, Marius ou Valjean ? Les choses ont-elles changé ? La scène nous tend une fois de plus un miroir grossissant pour mieux rêver et concevoir peut-être une nouvelle utopie sociale.
« Mais reste le souffle : en cela, l’esprit hugolien plane sur la scène, même si la trahison assumée de la lettre peut froisser les puristes. Les comédiens offrent des moments intenses (Céline Chéenne et Abbes Zahmani, jouissifs en Thénardier retors et cyniques ; Sophie Guibard, subtile en Eponine de banlieue ; Emilien Diard-Detœuf, charismatique en Gavroche à la verve gaillarde et insolente) et des miniatures étincelantes sont l’occasion d’excellents moments de théâtre. » Catherine Robert, La Terrasse
« Les comédiens, pour la plupart membres ou très proches du Nouveau Théâtre Populaire, sont constamment à la relance et alternent dans leur immense majorité les rôles avec une fluidité, une énergie et une aisance déconcertantes, à l’image d’Emilien Diard-Detœuf en Gavroche vibrionnant. Bouleversante Fantine et émouvante Cosette, Claire Sermonne forme notamment un beau tandem humain avec Eric Herson-Macarel, taiseux Jean Valjean au grand cœur, tel le reflet inversé du couple Thénardier, dont Céline Chéenne et Abbes Zahmani paraissent se délecter. » Vincent Bouquet, Sceneweb
« L'approximité de l'époque, la théâtralisation des personnages, la misère extrême et les problématiques sociales auxquelles ils sont confrontés forcent l'empathie. Dans un unique décor constitué de la façade d'un immeuble soutenue par un échaffaudage qui colle à tous les univers traversés, les comédiens nous entraînent dans l'enfer vécu par les personnages. » Hélène Chevrier, Théâtral Magazine
On ne voit pas passer les 2h50, On est complètement absorbé, dès les premières secondes et ce jusqu’à la fin ! Mise en scène géniale ! Comédiens talentueux ! Je recommande vivement !
La partie de la pièce proche du roman est assez bonne quand on considère qu'on n'en garde que l'esprit. En revanche, la transposition au 21 ème siècle me semble plus discutable. Le monde hospitalier et la police appartiennent ils aux pans de la société la plus misérable ?
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On ne voit pas passer les 2h50, On est complètement absorbé, dès les premières secondes et ce jusqu’à la fin ! Mise en scène géniale ! Comédiens talentueux ! Je recommande vivement !
La partie de la pièce proche du roman est assez bonne quand on considère qu'on n'en garde que l'esprit. En revanche, la transposition au 21 ème siècle me semble plus discutable. Le monde hospitalier et la police appartiennent ils aux pans de la société la plus misérable ?
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