On ne paie pas ! On ne paie pas !

Colombes (92)
le 13 février 2025
2h05

On ne paie pas ! On ne paie pas !

Une réalité sombre dépeinte dans une fresque burlesque, voilà la comédie qu'adapte Bernard Levy d'après un texte de Dario Fo et Franca Rame.

  • Les femmes prennent le pouvoir. Les hommes doivent marcher droit.

Un titre slogan. Des femmes affamées et en colère devant la flambée des prix. Antonia, elle, refuse même de passer à la caisse du supermarché. Elle rafle tout ce qui passe, du millet pour canaris à la pâté pour chiens. Mais où cacher le butin ? La course poursuite s’engage alors avec les gendarmes.

D’abord écrite en 1974, sur fond de luttes ouvrières à Milan, cette satire politique a été réécrite en 2008 au moment de la crise des subprimes. À travers cette farce sociale, Dario Fo et Franca Rame se font les porte-parole des plus modestes en véritables « jongleurs du peuple ». Comment agir, individuellement ou collectivement ? Le débat est ouvert. Les femmes prennent le pouvoir. Les hommes doivent marcher droit.

Bernard Lévy s’empare de cette comédie à la mécanique burlesque irrésistible, digne de Chaplin ou de Keaton, pour donner toute sa portée jubilatoire à la farce. Une partition comique d’une redoutable précision pour des acteurs champions de la parodie et des quiproquos. L’humour et la déraison pour rétablir une sorte d’ordre dans le chaos, pour en finir avec l’imposture. Une satire acerbe et truculente de notre société de consommation, dans une pièce d’une actualité déconcertante !

  • La presse

« De ces deux heures de lutte, on ressort les zygomatiques en fête et la conscience plus éveillée . » Télérama

« C’est un vigoureux et très réjouissant coup de pied dans la fourmilière théâtrale que Dario Fo nous donne avec son On ne paie pas pas ! On ne paie pas ! que relaie avec une scrupuleuse fidélité et une vraie rigueur Bernard Lévy et son épatante équipe de comédiens. Pourtant la pièce date d’il y a près de cinquante ans, née en 1974 sous le titre de Faut pas payer ! et remise au goût du jour – crise des subprimes oblige – en 2008 par les auteurs, elle est, malheureusement et plus que jamais, toujours d’actualité. » Frictions

« La pièce est un Feydeau en milieu ouvrier, une satire enlevée de la société de consommation sur fond d’émancipation des femmes. Il y a dans un vaudeville une grande exigence à produire l’effet comique. Dario Fo a bâti des quiproquos dans un naturalisme radical. Chez lui, comme chez Feydeau, il n’y a aucune psychologisation, aucun sous-texte, seulement la joie de partager avec le public des secrets que ses personnages ne découvriront qu’à la fin de la pièce. La mise en scène se doit d’être rapide et galvanisant, et s’en remet à des acteurs champions de la parodie et des quiproquos. Nous n’avions pas vu cela depuis longtemps. » Toute la culture

« Avec une impeccable maîtrise, jusqu’aux moustaches et aux infimes détails, les comédiens évitent le piège d’un jeu trop appuyé, maniant l’outrance avec nuance et précision, exprimant l’humanité de leurs personnages qui galèrent dans un monde dysfonctionnel, « un monde de salauds, de fripouilles et de dupes ». » La Terrasse

« Tout ce petit monde est joué et surjoué par des acteurs virtuoses auxquels la scénographie de Damien Caille-Perret offre un véritable terrain d’expérimentation. La réalité politique et économique de ces années est au cœur du théâtre de Dario Fo et Franca Rame et n’a rien perdu de sa résonance. » L'Humanité

« C’est jouissif, oui et Bernard Levy trouve le ton absolument juste et insuffle un rythme d’enfer qui jamais ne faiblit. Mise en scène explosive qui ne craint pas le burlesque, en fait un superbe atout, mais qui jamais ne déborde du cadre stricte de la pièce et de son écriture. C’est fichtrement inventif, toujours, sur une crête fragile quand au ressort comique mais qui jamais ne tombe dans l’outrance absolue. Oui c’est gros, c’est énorme parfois mais ça passe crème, respectant toujours au plus près les situations insensées qui s’emballent crescendo dans une mécanique irrésistible, infernale et ne perdant pour autant pas de vue son sujet ô combien sensible. » Un Fauteuil pour l'Orchestre

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