Pour raconter la tragédie d’Othello, c’est dans la noirceur du cœur de Iago que Shakespeare a sans doute trempé sa plume. Fidèle à la devise inscrite au fronton du théâtre du Globe – le monde entier est un théâtre – Jean-François Sivadier scrute l’étrange emprise qui est au cœur de la pièce.
Pour raconter la tragédie d’Othello, général en chef de la République vénitienne en guerre avec les Turcs, c’est dans la noirceur du cœur de Iago, son traître compagnon d’armes, que Shakespeare a sans doute trempé sa plume : il n’aurait pu trouver de noir plus intense pour peindre le monde des hommes tel qu’il apparaît ici. Comme dans toutes ses grandes pièces, la question de la vérité, et notamment de celle de l’amour, est centrale. « Êtes-vous solidement marié ? », demande Iago à Othello dès les premiers instants de la pièce. Dans le doute dévorant où il le plonge, quels signes pourraient être garants de certitude ?
Fidèle à la devise inscrite au fronton du théâtre du Globe – le monde entier est un théâtre – Jean-François Sivadier scrute l’étrange emprise qui est au cœur de la pièce au prisme du jeu d’acteur : Iago est-il un metteur en scène implacable pour qui la réalité n’est faite que de signes réversibles ? Ou celui qui initie aux ambiguïtés du monde un héros qui croit trop à son rôle ?
Jean-François Sivadier a développé dans un dialogue au long cours avec Nicolas Bouchaud – interprète dans presque tous ses spectacles et ici de Iago – et Véronique Timsit, dramaturge, un théâtre à l’écoute de la langue et enraciné dans la présence de l’acteur. Et c’est à Adama Diop, que l’on a vu à l’Odéon dans La Cerisaie et Macbeth, qu’il a confié le rôle d’Othello – un personnage dont le tragique traverse les siècles jusqu’à nous.
« Jean-François Sivadier aborde la tragédie du Maure de Venise sous son versant cruellement comique, grâce au tandem de choc Nicolas Bouchaud-Adama Diop. » Scèneweb
« Sivadier mène sa troupe de main de maître. Jouant sur les codes, celui du théâtre de la cruauté, de la comédie, de la tragédie, du musical, du grand guignol, il fait résonner Shakespeare dans cette intemporalité qui fait que de son lointain passé, ce grand auteur, parle encore à notre présent. » L'œil d'Olivier
Très déçu par ce spectacle, vu à l'Odéon le 24 avril, jour de la dernière à Paris. Il était temps car le pauvre Othello, que Sivadier force à hurler, ne tenait plus la longueur. A propos de longueur, les ajouts très dans l'air du temps, sont d'un niveau de kermesse de quartier et font de la peine à voir pour les acteurs. Le décor m'a paru moche et je suspecte qu'il nuit à l'acoustique et contribue à la difficulté pour certains des acteurs. Quant au parti pris de convertir Iago en Tartuffe, j'ai trouvé qu'il pervertissait le propos de la pièce. On devrait rester centré sur Othello et la difficulté de trier entre le réel et les pièges des "malins génies" (Calderón et Descartes ne tarderont pas à traiter aussi le sujet). Tout de même, signalons que la diction des acteurs est bonne, sauf parfois dans les moments hurlés. Bref, du théâtre qui fait déjà daté et que l'on va vite oublier. A la fin des applaudissements, charivari dans la salle lors de la lecture par M. Hecq (le fils ?) du traditionnel pamphlet sur les retraites. Shakespeare, mort à 52 ans, aurait sûrement apprécié !
La mise en scène et la créativité sur le texte de Shakespeare était géniales.
très bon spectacle belle performance de Nicolas Bouchaud Adama Diop manquait parfois de "présence". merci théâtre on line pour les places bien situées
Une partie des dialogues n"est pas audible...pourquoi les acteurs ne sont pas équipés de micro. H.F ?
Pour 10 Notes
Très déçu par ce spectacle, vu à l'Odéon le 24 avril, jour de la dernière à Paris. Il était temps car le pauvre Othello, que Sivadier force à hurler, ne tenait plus la longueur. A propos de longueur, les ajouts très dans l'air du temps, sont d'un niveau de kermesse de quartier et font de la peine à voir pour les acteurs. Le décor m'a paru moche et je suspecte qu'il nuit à l'acoustique et contribue à la difficulté pour certains des acteurs. Quant au parti pris de convertir Iago en Tartuffe, j'ai trouvé qu'il pervertissait le propos de la pièce. On devrait rester centré sur Othello et la difficulté de trier entre le réel et les pièges des "malins génies" (Calderón et Descartes ne tarderont pas à traiter aussi le sujet). Tout de même, signalons que la diction des acteurs est bonne, sauf parfois dans les moments hurlés. Bref, du théâtre qui fait déjà daté et que l'on va vite oublier. A la fin des applaudissements, charivari dans la salle lors de la lecture par M. Hecq (le fils ?) du traditionnel pamphlet sur les retraites. Shakespeare, mort à 52 ans, aurait sûrement apprécié !
La mise en scène et la créativité sur le texte de Shakespeare était géniales.
très bon spectacle belle performance de Nicolas Bouchaud Adama Diop manquait parfois de "présence". merci théâtre on line pour les places bien situées
Une partie des dialogues n"est pas audible...pourquoi les acteurs ne sont pas équipés de micro. H.F ?
On a droit à des fantaisies anachroniques incluant quelques belles trouvailles et d'autres bien inutiles mais aucune d'entre elles ne nuit : le texte de Shakespeare nous est donné et bien donné par de très bons acteurs. Vive Shakespeare !
Certes la comédie de cette époque n est pas la plus « fine » mais les traits sont trop grossiers Le texte n est pas assez mis en valeur Le début pour l entrée en scène est inadapté
je reconnais avoir été surprise au début, me demandant si Shakespeare allait être respecté; petit à petit suis bien entrée dans ce spectacle qui accroche, présente clairement l'intrigue et donne force aux 2 acteurs principaux(Iago, Othello)dans leur expression. J'ai donc aimé cette interprétation adaptée à notre époque...mais pas aimé le rappel à la grève, à la mobilisation : ne mélangeons pas tout, respectez le spectateur sans l'influencer politiquement. E.R.
Traduction, mise en scène et jeu des acteurs qui se veulent sans doute transgressifs mais finalement lassants car tellement prévisibles. Tant qu'a faire demandez à Booba de faire l'adaptation en rap Français
L’alternarsi tra semplicità e profondità tra commedia e tragedia è stata una piacevole sorpresa. Gli attori hanno dato il massimo per rendere attuale un’opera teatrale scritta in un’epoca molto diversa dalla nostra. Bravi!
mise en scène dégradante pour le texte, pour Shakespeare, pour les acteurs qui tentent l'impossible et en vain. Je suis partie avant la fin ce qui est pour moi exceptionnel. Comment l'Odéon ose présenter un tel spectacle!
254, avenue de La Division Leclerc 92290 Châtenay-Malabry
En voiture : Stationnement libre le long de la Division Leclerc et le long de la rue Jean Baptiste Clément ou au parking de la Mairie Annexe (payant) situé au 301 avenue de la Division Leclerc.