Jetés sur les routes, blouson sur l’épaule, ils arpentent les paysages, partis tous les deux, qui sait, à la recherche de celui qui un jour crut bien avoir enfin trouvé ce pays où l’on vit si heureux. Alors, une fois de plus, tout a recommencé.
Texte publié aux Editions Théâtre Ouvert, coll. Enjeux.
Par les routes est un poème routier. Un parcours à deux à travers une partie de l'hexagone. Rin ne relie ces deux hommes si ce n'est cette seule information : ils viennent l'un et l'autre de perdre leur mère. Ils quittent l'Ile-de-France, prennent des autoroutes, traversent des forêts, campent sur des aires de pique-nique, déjeunent à l'hôtel et croisent un certain nombre de personnes qui sont elles aussi en "mal de mère". La perte de la mère comme une convention du hasard serait le seul point d'aimantation de ces rencontres furtives.
N.R.
Ce sont des inséparables. Comme les oiseaux qui portent le même nom et qui ne peuvent qu'aller par deux. Le brun et le grand roux ont décidé un jour de faire un périple ensemble par les routes. Inconsolables, ils vont et viennent dans l'évocation des disparues au gré des relais, des haltes et des stations. Les rencontres créent le paysage de leur périple ainsi qu'une forme de road movie théâtral. Eux sont là, les autres, l'extérieur, tout vient à eux : les mamans, les disparus et tout un petit monde que les deux acteurs font vivre.
F.M.
159 avenue Gambetta 75020 Paris