Avoir 20 ans de plus que l’homme qu’elle aime, au Ve siècle avant JC avec Sophocle, au XVIIe siècle avec Racine ou au XXIe siècle, ne change pas les sentiments d’une femme passionnée qui vit un amour interdit.
Avoir 20 ans de plus que l’homme qu’elle aime, au Ve siècle avant JC avec Sophocle, au XVIIe siècle avec Racine ou au XXIe siècle, ne change pas les sentiments d’une femme passionnée qui vit un amour interdit.
L’action se passe de nos jours, à Athènes, dans un « cyber café », où vidéos, sms et tweets participent à l'histoire.
Thésée, qui vient d’être élu brillamment Président de la Grèce, a disparu au cours d’un voyage diplomatique et malgré les recherches lancées de toutes parts, est introuvable. Pendant ce temps, sa femme, Phèdre vit un amour interdit et croyant que Thésée est mort, va avouer à Œnone, sa confidente, que l’homme qu’elle aime est... Hippolyte, son beau-fils. Or, celui-ci en aime une autre. Quand Thésée revient, Œnone va alors avoir une idée démoniaque...
Respectant la nomenclature de la pièce originelle, Phèdre inatendue c’est aussi une prouesse, celle d’être écrite en alexandrins actuels !
Une formidable réécriture en alexandrins de Phèdre, moderne et drôle, surtout très bien interprété. Phèdre inattendue est une tragédie, écrite avec assez de finesse pour faire rire sans jamais tomber dans la facilité. A voir absolument !
À lire la note d'intention de la pièce, on s'attend à une transposition de la Phèdre de Racine. Or, il ne s'agit pas seulement d'un changement de cadre et d'époque mais aussi de la transformation d'une tragédie en comédie. Cette comédie est un peu bancale car - problème de mise en scène plus encore que d'écriture - elle souffre d'un mélange des genres pas très bienvenu : il s'agit tantôt de grosses ficelles, tantôt de dérision ou d'auto-dérision assez fines, tantôt de prémisses de la farce, tantôt d'un remake de la tragédie. Ajoutons que le jeu des comédiens est inégal. Tous ne sont pas bons : certains n'articulent pas, d'autres jouent dans un style boulevardier horripilant. Cela dit, même si c'est bancal et pas très bien ficelé, on passe quand même un bon moment. Je ne me suis pas ennuyé et j'ai bien ri.
Pour 2 Notes
Une formidable réécriture en alexandrins de Phèdre, moderne et drôle, surtout très bien interprété. Phèdre inattendue est une tragédie, écrite avec assez de finesse pour faire rire sans jamais tomber dans la facilité. A voir absolument !
À lire la note d'intention de la pièce, on s'attend à une transposition de la Phèdre de Racine. Or, il ne s'agit pas seulement d'un changement de cadre et d'époque mais aussi de la transformation d'une tragédie en comédie. Cette comédie est un peu bancale car - problème de mise en scène plus encore que d'écriture - elle souffre d'un mélange des genres pas très bienvenu : il s'agit tantôt de grosses ficelles, tantôt de dérision ou d'auto-dérision assez fines, tantôt de prémisses de la farce, tantôt d'un remake de la tragédie. Ajoutons que le jeu des comédiens est inégal. Tous ne sont pas bons : certains n'articulent pas, d'autres jouent dans un style boulevardier horripilant. Cela dit, même si c'est bancal et pas très bien ficelé, on passe quand même un bon moment. Je ne me suis pas ennuyé et j'ai bien ri.
5, rue des Vignes 75016 Paris