Avec Plate-Bande, Philippe Minyana aborde une écriture faite de conversations croisées, de ressassements, de drôleries. Ce texte commandé à l'auteur par Mònica Espina est aussi une "partition pour un chur d'hommes" avec évidemment de la clownerie.
"Dans Plate-Bande rien ne finit, mais rien ne commence, on raconte sans raconter, on se parle sans se parler; le secret est la répétition ( ) Le bruit de la vie qui passe sans bruit." Mònica Espina
D'une lettre de P. Minyana à Mònica Espina
"Après des hésitations, j'ai opté pour les conversations croisées. Les locuteurs ne sont pas désignés, à toi d'organiser cette "partition" (la forme étant la ressassement) plutôt drolatique (parce que monté en boucle). ( )
C'est aussi un "chur d'hommes", des parleurs, des commentateurs,. J'aime bien, au théâtre, aujourd'hui cette notion de commentateur (cf; le speaker). Il me semble qu'elle "colle" bien à notre époque."
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