Démarrant en fausse piste comme une comédie burlesque, s’achevant en drame dans un abri menacé, Rhinocéros offre une véritable plongée dans le chaos de l’âme humaine. À partir de 14 ans.
À partir de 14 ans.
Bérangère Vantusso fait le choix de s’emparer de Rhinocéros d’Eugène Ionesco, monument du théâtre de l’absurde, pour en faire résonner l’incroyable modernité. Dans une petite ville de province, tous les habitants se transforment inéluctablement en rhinocéros. Béranger, allergique à la contagion, assiste impuissant à la mutation mentale de son entourage. Plus de soixante ans après son écriture, au moment où l’Europe et plusieurs régions du monde sombrent dans les eaux troubles du nationalisme, la pièce nous saisit par sa terrible actualité. Pour en transmettre toute la force, la metteuse en scène fait du plateau un immense théâtre d’objets, où des cubes en céramique sculptent l’espace en de multiples métamorphoses. Plus qu’un décor, ils forment une sorte de marionnette, matrice inquiétante dans laquelle les six interprètes viennent puiser la source du récit.
Démarrant en fausse piste comme une comédie burlesque, s’achevant en drame dans un abri menacé, Rhinocéros offre une véritable plongée dans le chaos de l’âme humaine.
« Bérangère Vantusso plonge le spectateur dans un univers surréaliste où réalité et fiction improbable se conjuguent parfaitement. » L’Œil d’Olivier
« Bérangère Vantusso met en scène un passionnant et très contemporain Rhinocéros, d’Ionesco, qui fait froid dans le dos. » L’Humanité
« Une scénographie dépouillée, des coupes astucieuses, et la pièce de Ionesco revient dans l’air du temps. » Télérama
« Une fine mise en jeu de nos fragilités face à l’extrémisme et la propagande. » La Terrasse
« Bérangère Vantusso fait éclater la modernité de « Rhinocéros », d’Eugène Ionesco, grâce à un astucieux théâtre d’objets. » Le Monde
Un beau texte, bien porté par une mise en scène et un décor créatif et spectaculaire. Je n'ai pas ressenti de longueur et ai apprécié aussi la légèreté de la première partie d'un Ionesco plus absurde.
La mise en scène de Bérengère Vantusso met bien en relief l’appel à la résistance contre les processus de massification et son dispositif scénique fonctionne très bien dans le dernier acte. Cela dit, il me semble que l’adaptation aurait pu se permettre plus de coupes dans le début de la pièce, qui a bien vieilli. La note d’intention est bien clémente quand elle parle d’une pièce « démarrant en fausse piste comme une comédie burlesque », ce début est très long et sans intérêt.
Pour 2 Notes
Un beau texte, bien porté par une mise en scène et un décor créatif et spectaculaire. Je n'ai pas ressenti de longueur et ai apprécié aussi la légèreté de la première partie d'un Ionesco plus absurde.
La mise en scène de Bérengère Vantusso met bien en relief l’appel à la résistance contre les processus de massification et son dispositif scénique fonctionne très bien dans le dernier acte. Cela dit, il me semble que l’adaptation aurait pu se permettre plus de coupes dans le début de la pièce, qui a bien vieilli. La note d’intention est bien clémente quand elle parle d’une pièce « démarrant en fausse piste comme une comédie burlesque », ce début est très long et sans intérêt.
106, rue Brancion 75015 Paris