Richard II, c’est l’anti Richard III, l’anti Macbeth. Ce jeune roi, très capricieux, qui accumule les erreurs, fait preuve de multiples imprudences, doit abandonner le pouvoir à son cousin Bolingbroke, son rival. Fait unique dans l’œuvre de Shakespeare, puisque la fonction royale, alors soumise à la volonté du Créateur, est remise en cause. Et puis Bolingbroke et Richard II se comportent en jeunes chiens fous, en rivaux juvéniles…
La jeunesse et la question du pouvoir sont au centre de ce texte. C’est ce qui passionne Jacques Osinski : “Ce roi, figure à la fois mystérieuse et tragique, victime de lui-même autant que de son cousin l’usurpateur Bolingbroke, me semble emblématique du doute qui nous traverse aujourd’hui tant d’un point de vue idéologique que politique. Monter Richard II, c’est parler de ma génération, de son désarroi, du vide laissé par la fin des utopies.”
Jacques Osinski nous propose une nouvelle mise en scène de Richard II, parce qu’il a été frappé à juste titre par l’actualité du récit. Richard II, figure à la fois mystérieuse et tragique, victime de lui-même autant que de son cousin Bolingbroke, est en effet emblématique du doute qui nous traverse aujourd’hui tant d’un point de vue idéologique que politique.
Il abandonne le pouvoir parce ce qu’il ne croit plus en rien, parce qu’il suit ses impulsions plutôt que ses réflexions. Monter cette pièce de Shakespeare, c’est ainsi parler de manière très actuelle d’une génération, de son désarroi, du vide laissé par la fin des utopies…
“C’est peut-être le travail sur “Léonce et Léna“ de Büchner qui me pousse aujourd’hui vers Shakespeare.
En relisant “Richard II”, j’ai été frappé par l’actualité du récit. Ce roi, figure à la fois mystérieuse et tragique, victime de lui-même autant que de son cousin l’usurpateur Bolingbroke, me semble emblématique du doute qui nous traverse aujourd’hui tant d’un point de vue idéologique que politique. Monter Richard II, c’est parler de ma génération, de son désarroi, du vide laissé par la fin des utopies.
C’est aussi dans cette optique que je travaille avec une troupe de jeunes acteurs respectant ainsi l’âge des protagonistes. Richard et Bolingbroke sont des figures gémellaires. Ils abandonnent ou prennent le pouvoir sans aucun pathos. Leurs réactions sont celles de jeunes gens. Ils sont comme de jeunes chiens fous. Richard abandonne le pouvoir presque sur un coup de tête alors qu’il n’a pas encore atteint la maturité. Il suit ses impulsions plutôt que ses réflexions. Il ne croit plus en rien(…) Si cette œuvre me passionne, c’est parce qu’elle met à nu le mécanisme du pouvoir de façon directe, presque sans avoir recours à la fiction. A travers la figure de Richard II, Shakespeare détrône la majesté royale, la dépouille de toute illusion. Cette situation est inédite dans l’œuvre du dramaturge : même dans “Lear, ” où la question de la transmission est au cœur de la pièce, le personnage, bien que vidé de tout son contenu, garde son titre de Roi. Richard, c’est aussi, pour moi, une esquisse d’Hamlet (…).
La scénographie incarnera l’image de la conscience du Roi. Ouvert pour les trois premiers actes, l’espace sera comme une lande qui se réduira petit à petit vers un espace clos, l’espace artificiel d’une scène de théâtre. (…) Le personnage de Richard avec ses masques, ses ombres, ses contradictions nous interpelle de façon salutaire. Richard, comme son jumeau Bolingbroke, est à la recherche d’un idéal introuvable. C’est en cela qu’il me touche et s’inscrit dans la continuité de ma recherche théâtrale.”
Jacques Osinski
Elle voit le jour en 1991 pour la création de “l’Ile des Esclaves” de Marivaux. Elle crée ensuite “La foi, l’amour, l’espérance” de Odön von Horvath présenté au centre culturel La Clef à Paris puis “Mademoiselle Else” d’Arthur Schnitzler présenté au Théâtre Victor Hugo à Bagneux. Au fil des années la compagnie travaille sur un texte norvégien : “la Faim” de Knut Hamsun, pièce créée pour le festival d'Alès, repris au Théâtre de la Cité Internationale, et en tournée en région parisienne et en province. C’est avec “Sladek soldat de l’armée noire” de Odön von Horvath que la compagnie La Vitrine reçoit l’Aide au Projet de la DRAC Ile de France.
je suis allé voir Richard II avec ma classe de théatre et j'ai vraiment été pris par l'histoire passionnante de rois détronés qui font evidemment la gloire que l'on connait de W. shakespeare. Je voudrais emercier les comédiens qui ont joué avec brio cette sublime tragédie !!! Ils y ont mis tout leur talent ainsi que leur conviction !!!! merci à eux !!! juste un petit reproche, certes la tragédie est merveilleuse mais il y a certains passages qui auraient pu être écourtés !!! ( la pièce a été réecrite par notre intervenante Marie Potonet ) et encore félicitation aussi au metteur en scène
je suis allé voir Richard II avec ma classe de théatre et j'ai vraiment été pris par l'histoire passionnante de rois détronés qui font evidemment la gloire que l'on connait de W. shakespeare. Je voudrais emercier les comédiens qui ont joué avec brio cette sublime tragédie !!! Ils y ont mis tout leur talent ainsi que leur conviction !!!! merci à eux !!! juste un petit reproche, certes la tragédie est merveilleuse mais il y a certains passages qui auraient pu être écourtés !!! ( la pièce a été réecrite par notre intervenante Marie Potonet ) et encore félicitation aussi au metteur en scène
13, rue Maurice Labrousse 92160 Antony
Voiture : par la N20. Après la Croix de Berny suivre Antony centre puis le fléchage.
15 min de la porte d’Orléans.
Stationnement possible au parking Maurice Labrousse (gratuit à partir 18h30 et les dimanches), au parking du Marché (gratuit pendant 3h après validation du ticket de parking à la caisse du théâtre) et au parking de l’Hôtel de ville (gratuit pendant 1h15).