du 28 novembre au 8 décembre 2024 3h40 avec entractes
Rosencrantz et Guildenstern sont des personnages secondaires d’Hamlet. Sous la plume du dramaturge anglais Tom Stoppard et dans cette mise en scène de Youri Boutoussov, figure emblématique de la scène russe contemporaine, ils deviennent les (anti)héros d’un classique de l’absurde et crèvent le devant de la scène, magistralement interprétés par les comédiens du Vieux Théâtre de Vilnius (Lituanie). Spectacle en russe surtitré en français.
Spectacle en russe surtitré en français.
Rosencrantz et Guildenstern sont des personnages secondaires d’Hamlet. Sous la plume du dramaturge anglais Tom Stoppard et dans cette mise en scène de Youri Boutoussov, figure emblématique de la scène russe contemporaine, ils deviennent les (anti)héros d’un classique de l’absurde et crèvent le devant de la scène, magistralement interprétés par les comédiens du Vieux Théâtre de Vilnius (Lituanie). Luttant désespérément contre leur triste destinée théâtrale (une mort annoncée par le titre même de la pièce, en lieu et place d’Hamlet), Ros et Guil nous embarquent dans une farce tragique qui flirte avec l’ironie à l’anglaise et l’épopée fantastique. Cette pièce de Stoppard est construite sur le sentiment de pitié qu’inspirent des personnages qui ne comprennent pas ce qui leur arrive, desquels rien ne dépend. Metteur en scène d’une soixantaine de pièces qui ont marqué leur temps à Moscou et Saint-Pétersbourg et tourné dans le monde entier, Youri Boutoussov, exilé depuis le début de la guerre en Ukraine, a toujours exprimé à travers le théâtre de l’absurde les paradoxes de l’homme moderne. Et de rendre accessible et ludique un théâtre d’auteur, où le corps tient toujours le premier rôle. Qu’il revisite Brecht, Tchekhov, Gogol, Jon Fos, ou Tom Stoppard ici, il ne craint pas d’effacer les frontières entre théâtre, danse et mime, grotesque et politique, réalisme et onirisme. Cet immense metteur en scène n’avait jamais présenté son travail en France. Ce sera donc une Première !
« Nous traversons nos ponts, quand nous arrivons à eux, et les brûlons derrière nous, il ne nous reste rien pour trouver le chemin parcouru à part le souvenir d’une odeur de fumée et l’idée que peut-être, cette fois-là, nos yeux ont pleuré. » Tom Stoppard, Rosencrantz et Guildenstern sont morts (1966)
Par moments, on oscille entre une réflexion fumeuse sur le sens du théâtre et des passages de foutage de gueule revendiqués reprochant au spectateur de vouloir saisir quelque chose de ce qu’il voit. Le plus souvent, c’est juste du grand n’importe quoi. Voilà qui était au-dessus de mes forces. Je suis parti au premier entracte.
Pour 1 Notes
Par moments, on oscille entre une réflexion fumeuse sur le sens du théâtre et des passages de foutage de gueule revendiqués reprochant au spectateur de vouloir saisir quelque chose de ce qu’il voit. Le plus souvent, c’est juste du grand n’importe quoi. Voilà qui était au-dessus de mes forces. Je suis parti au premier entracte.
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