Sans faim est peut-être une pièce sur le bonheur perdu, tel que l’imaginent aujourd’hui nos sociétés occidentales : une santé mentale et physique qui coïncide le plus exactement possible avec les normes qui nous enserrent. Ou plutôt, c’est une mise à l’épreuve de ce bien-être idéal, à travers une famille pour qui tout va bien, dans son monde confortable et repu – pour qui tout irait bien si la part du monde qu’ils excluent ne faisait brutalement retour…
Sans faim 2 fait basculer la morale et la raison de cette famille, pour survivre elle redéfinira les normes du pouvoir familial. Puisant dans la perte du bonheur la force de la reconquête du plaisir et du désir comme un idéal de vie. Certains dirent que le vingt et unième siècle se devait d’être religieux et que, s’il ne l’était pas, il ne serait pas. Ici, l’identité retrouvée de la famille témoignera des forces les plus archaïques de la préservation des espèces. La famille comme témoin d’une société pour qui la sécurité de quelques-uns est l’exemple à suivre pour les civilisations futures. Mais de quel bonheur parlons-nous ?
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