Cette pièce phare du théâtre des townships fait se rencontrer deux cultures, l’art africain du conteur et la tradition du théâtre occidental. Dans le contexte de l’apartheid en Afrique du Sud, la pièce aborde les questions d’identité de manière universelle : en dehors de notre définition sociale, qui sommes-nous vraiment ?
Styles est un photographe doué pour faire apparaître les rêves de ses clients quand ils posent devant son appareil. Un jour, dans sa petite boutique il reçoit la visite d’un homme qui fait ses premiers pas dans une nouvelle vie, et veut une photo pour l’envoyer à sa femme.
Cette pièce phare du théâtre des townships fait se rencontrer deux cultures, l’art africain du conteur et la tradition du théâtre occidental. Dans le contexte de l’apartheid en Afrique du Sud, la pièce aborde les questions d’identité de manière universelle : en dehors de notre définition sociale, qui sommes-nous vraiment ? Que faisons-nous de notre vie ?
La vitalité, l’humour et la grandeur exprimés par les personnages nous rappellent notre rôle de créateurs. Cette histoire est aussi notre histoire, les protagonistes sont confrontés à des obstacles qui les dépassent. Par chance, face aux enjeux de survie que raconte la pièce, nous avons devant nous des super-vivants, des maîtres de liberté qui livrent leurs secrets. Athol Fugard, le grand dramaturge sud-africain a exprimé sa fierté pour cette œuvre, « dans ses meilleurs moments c’est une célébration joyeuse et merveilleuse de la vie ».
La mise en scène de Jean-Michel Vier tend un fil entre matière brute et poésie. Sur un plateau nu structuré par la lumière, les deux comédiens nous transmettent la vitalité, l’humour et la grandeur des personnages avec force, dans un jeu engagé du comique au tragique.
« Sizwe Banzi is Dead est une pièce iconique du "théâtre des townships" (…). À travers les déboires, les joies et les commentaires pleins d’ironie et de justesse des personnages, la pièce interroge l’identité et la liberté, l’oppression et la résistance, d’une manière qui veut résonner fortement avec notre époque. »
Le Monde
« Émouvant autant que passionnant, leur geste ne fait pas que redonner vie à une œuvre oubliée : il incite, subtilement, à faire des ponts avec notre époque, avec ses violences et ses résistances. »
Sceneweb
« Authenticité, engagement et souplesse de jeu des interprètes qui donnent à voir toutes les promesses de combat et de résistance dont l’être humain est capable contre l’adversité et l’oppression. »
Webtheatre
« Le texte, traversé par de lumineux traits d’humour, est magnifiquement servi par les deux comédiens. Ils confèrent à leurs personnages, avec tact, une profonde et touchante humanité. »
La Grande Parade
7, rue Louise Weiss 75013 Paris