Concert chanté en latin.
A l’origine, le Stabat Mater (littéralement « La Mère se tenait debout ») désigne un texte sacré dont l’apparition remonte au XIIIe siècle. Ce texte relate la souffrance de Marie lors de la crucifixion de son fils Jésus-Christ et fut très prisé des peintres et des musiciens. Si on recense plus de 400 pièces musicales qui se sont servi de ce « matériau », sous forme d’oratorio ou de plus modeste motet, certains d’entre elles s’inscrivent comme des pièces majeures de leurs auteurs.
Ultime page de Rossini, son Stabat Mater résonne de tous les échos opératiques de sa carrière et apparait clairement plus théâtral que sincèrement religieux. Mais c’est justement ce qui fait tout le charme de cette page, extrêmement fluide et poignante, mais délibérément située aux confins de la musique sacrée et de l’opéra.
Par l'orchestre National de France et le chœur de Radio France.
Chant funèbre de Stravinsky (création française)
Symphonie n° 3 de Schubert avec Patrizia Ciofi soprano, Varduhi Abrahamyan mezzo-soprano, Paolo Fanale ténor, Nahuel di Pierro basse, le Chœur de Radio France et James Gaffigan à la direction de l’Orchestre National de France.
Stabat Mater de Gioachino Rossini
15, avenue Montaigne 75008 Paris