Avec La Noce, huis clos choral qui bouscule les valeurs bourgeoises, Julie Deliquet et ses compagnons remontent le temps et imaginent ce qu’aurait pu être une soirée de mariage animée par la volonté de rompre avec les carcans de la génération précédente. La genèse de leur histoire. Le mariage de Jacob et Maria. Certains y verront celui de leurs parents. Un repas de noces fêté comme un déjeuner de famille du début des années 1970. On mange, on boit, on rit, on danse, on s’organise autour de cette communauté festive.
De Bertolt Brecht, mise en scène Julie Deliquet.
Avec Julie André, Gwendal Anglade, Anne Barbot, Olivier Faliez, Pascale Fournier, Jean-Christophe Laurier, Agnès Ramy, Richard Sandra, David Seigneur.
Une maison, vestige d’un amour utopique vécu à trois. Pierre y vit toujours, seul. Hélène et Paul ont refait leur vie chacun de leur côté… Aujourd’hui, fin des années 1980, ils reviennent chez Pierre, avec leurs nouvelles familles, pour débattre de la vente de cette maison achetée en commun en 1968.
De Jean-Luc Lagarce, mise en scène Julie Deliquet.
Avec Julie André, Gwendal Anglade, Éric Charon, Olivier Faliez, Agnès Ramy, Annabelle Simon.
C’est un repas dans une maison des Deux-Sèvres au début des années 1990. Du grand-père à la petite fille, on s’attroupe sans modération autour de la table de François et Françoise, les parents de Bulle. Il y a Marie-Pierre, Catherine et Jacques, Daniel, exploitant agricole, Georges, gaulliste pur et dur qui enrobe ses valeurs d’une poésie de gauche, Carmen, et Michel Bandini qui rit beaucoup quand il ne sait pas quoi dire. Dans le fond, l’Argentin Sullivan a l’air de couver François, à moins qu’il ne le chauffe à blanc…
Des barricades de Paris au Chili des années 1970, tous les voyages et toutes les époques peuvent maintenant surgir de cette table. Nous sommes seuls maintenant est une grande pièce chorale en forme de portrait de famille. Le tableau d’une époque, pétrie de liberté et de contradictions. Sous l’oeil de leurs enfants de vingt ans et malgré les utopies envolées, les révolutionnaires d’hier refusent l’idée de vieillir. Quel héritage aujourd’hui pour les enfants de mai 68 ?
Avant d’être livrées au plateau, les créations du collectif In Vitro se frottent au réel au cours de longues improvisations.
Création collective, mise en scène Julie Deliquet.
Avec Julie André, Gwendal Anglade, Anne Barbot, Éric Charon, Olivier Faliez, Pascale Fournier, Julie Jacovella, Jean-Christophe Laurier, Agnès Ramy, Richard Sandra, David Seigneur, Annabelle Simon.
« Ainsi tourne la roue du temps, dans ce voyage intergénérationnel qui a le mérite de revendiquer le fantasme sur les années 1970, leurs rêves et leurs illusions. En assumant cette démarche, le Collectif In Vitro évite l'écueil de la sociologie platement retranscrite sur un plateau. Mais il n'évite pas celui, lié au fantasme même, de verser dans le cliché d'une époque dorée, où tout était possible. » Brigitte Salino, Le Monde, 22 septembre 2014
Spectacle exceptionnel tant par le jeu des comédiens que par la mise en scène au cordeau. 4h de pur bonheur!
Spectacle exceptionnel tant par le jeu des comédiens que par la mise en scène au cordeau. 4h de pur bonheur!
31, rue des Abbesses 75018 Paris