Marguerite Duras, avec sa façon décalée de dépeindre les méandres de l’âme humaine, s’empare d’un fait divers glaçant. Jacques Osinski reprend ce texte et met en scène un trio d'interprètes tout en subtilité : Sandrine Bonnaire et Grégoire Oestermann campent un couple ordinaire rattrapé par le meurtre face à Frédéric Leidgens, à la diction si particulière, qui les pousse dans leurs retranchements. Riche et sobre, fou mais intelligent, dramatique et captivant, c’est une réussite !
Ce délicat face-à-face nous plonge dans l'univers d'un compositeur inclassable, à la vie pleine de facéties et de fantaisie. Portés par la poésie d'une écriture et d'une mise en scène surprenantes, les deux comédiens, forts d'une complicité lumineuse, font de cette pièce un délicieux moment de partage.
C'est une page importante de l'Histoire et du progrès technologique qui est mise en lumière ici. Dans cette fresque éblouissante, l'impeccable troupe de comédiens joue une partition finement écrite qui scotche le public de bout en bout. À la fois instructive et haletante, alternant savamment la comédie et le drame, la pièce, sublimée par une scénographie de toute beauté, est une pépite !
Tout en nuance, Charles Templon met en lumière le quotidien de soignants, d’accompagnants, d’adhérents et leurs proches. Le documentaire de Fernand Melgar trouve ici une adaptation réussie, tantôt drôle, souvent touchante, irrésistiblement absurde, servie par l’écriture fine de Karine Dubernet et Benjamin Gauthier et incarnée par une distribution impeccable.
Après l’énorme succès d’An Irish Story, Kelly Rivière ne déçoit pas avec ce nouveau spectacle, qui met en scène le dialogue d’une prof de lycée avec un de ses élèves. Le spectacle est saisissant de vérité, poignant, l’écriture sur le fil esquive tous les poncifs, un choc de réalité rare au théâtre.
En se livrant sur sa propre histoire, Stéphane Corbin nous offre une réflexion sensible et d'une grande justesse sur le deuil et la résilience. Portée par Valérie Zaccomer et Alexandre Faitrouni, excellents dans ce duo mère/fils, et bercée par les douces chansons de l'auteur, cette pièce fait passer du rire aux larmes avec beaucoup de poésie.
Bérénice Bejo, dont la présence solaire irradie le plateau, nous embarque dans cette quête d'identité pleine de surprises et d'émotions. Parfaitement mise en valeur par une mise en scène subtile et efficace, la comédienne passe aisément d'un personnage à un autre et livre une prestation captivante.
Dans l'adversité de la guerre, deux soldats réunis bien malgré eux vont apprendre à dépasser leurs peurs et leurs griefs, à se découvrir et finalement se faire confiance. Ces deux excellents comédiens parviennent à partager leur humanité, qui finit bien plus forte que tout ce qui les séparait. Ces âmes-là méritent que l'on choisisse de les écouter !
Nous étions 4 et avons tous beaucoup aimé cette pièce. Je ne suis pas un inconditionnel de Monsieur Cornillac mais là, je l'ai trouvé impressionnant ! Il a semblé incarné réellement le personnage, avec plein de bruit, de fureur et d'émotions. Le personnage féminin est très bien joué, l'actrice est lumineuse. Les décors sont très beau ainsi que les effets vidéo et lumière. Et j'ai même trouvé l'affiche très belle, c'est dire si j'ai vraiment aimé tout le spectacle :-))
Un roman ( vrai ) , qui devient pièce de théâtre, des questions existentielles qui deviennent spectacle vivant. Un vivant qui n’a jamais si bien porté son nom.
Une actrice, Carmen Vadillo Ruiz, disant, portant, dansant tout cela.
Tout cela, c’est ce personnage seul en scène confronté à ses fantômes, son entourage, revivant cet entre-deux rives et accompagnant le spectateur dans un hymne à la vie magnifique.
Un grand bravo à Emmanuelle de Boysson pour son roman *Un coup au coeur*, pour Hervé Bentegeat pour son adaptation et mise en scène, pour Carmen Vadillo Ruiz pour son jeu intense et porteur.
J'y suis allé un peu par hasard sans trop savoir à quoi m'attendre, mais sachant qu'à la Scala c'est quand même rarement nul. C'était magnifique ! Écriture fine jamais dans le jugement, jamais dans la prise de position, toujours à l'écoute. Acteurs incroyables ! Bravo Bravo ! Nous étions six amis et nous avons tous adoré.
Excellent spectacle !!!
J'ai été captivé !
Félicitations à tous les acteurs !!
Mention spéciale à Glenn dont le caractère passionné transparaît durant toute la pièce !
Bravo !!!
On redemande du théâtre de cette qualité
Pièce que je recommande sans réserve !
Superbe interprétation du film, on ressent les mêmes émotions, rires et larmes !
La mise en scène inclut le public dans ce moment et cette école.
Les acteurs sont excellents.
Au début, on craint d’avoir fait une erreur en choisissant ce spectacle brouillon et sans émotions. Et oui tout bascule notamment grâce à quelques tirades des comédiens qui coupent le souffle et donne de l’intensité dramatique à l’ensemble… Le fond reste assez pauvre, mais cela fonctionne. On peut aller voir.
Anne Martinet est tout simplement exceptionnelle dans la restitution des sentiments, leur confusion. Le jeu de la comédienne est tout en nuances, entre fragilité et violence… 24h d'une femme soudain amoureuse dont la vie bascule sur fond de tapis vert et d'addiction… La Riviera, l'hôtel de passage, la chambre jaunie et le casino de la flambe. Passées les premières minutes où l'on hésite à prendre ce train nommé plaisir, nous sommes happés, sous le charme de la comédienne et du récit. Anne Martinet a été applaudie à la hauteur de son talent. Excellente mise en éclairage et effets sonores....Un moment intense de théâtre !
