En langue allemande, surtitré en français et en anglais.
Prima la musica o prima le parole ? Qui, de la musique ou de la parole, doit présider à l’écriture d’une œuvre lyrique ? Qui, d’Olivier ou de Flamand, réussira à conquérir le cœur de la comtesse Madeleine ? Car c’est elle qui fête son anniversaire aux environs de Paris, ce soir de XVIIIe siècle finissant. C’est pour elle que La Roche, directeur de théâtre, s’est adjoint les talents d’un poète et d’un compositeur.
Les personnages de Capriccio nourrissent un débat virulent au siècle des Lumières, qui donna son titre à l’opéra de Salieri : Prima la musica e poi le parole. De cette œuvre, Stefan Zweig tira l’idée de Capriccio. Privé de son librettiste avant même le début de la guerre, retranché, Richard Strauss poursuivit avec Krauss l’écriture de cette « comédie théorique » pleine de sensibilité et d’humour dans un monde où tout s’effondre.
Quand Robert Carsen s’empare de l’opéra, créé en 1942, il fait se rejoindre les Lumières et le Paris de l’Occupation, utilisant les miroirs, les perspectives et les mises en abyme suggérées par l’architecture de Charles Garnier.
Décors : Michael Levine
Costumes : Anthony Powell
Lumières : Robert Carsen et Peter Van Praet
Chorégraphie : Jean-Guillaume Bart
Dramaturgie : Ian Burton
Orchestre de l’Opéra national de Paris
Place de l'Opéra 75009 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.