Dans le sillage de ses précédents spectacles, Philippe Quesne trouble le genre de la fable écologique, envoie un peu balader la morale et acclimate notre sensibilité à la sphère du non-humain. Ses personnages, comme redevenus enfants, retrouvent toute leur capacité d’étonnement devant la diversité et la beauté de la nature. En anglais surtitré en français. À partir de 16 ans.
En anglais surtitré en français.
À partir de 16 ans.
Imaginez une ferme sans terres à cultiver, sans animaux, sans fermiers, où même les bruissements de la nature se font rares. Sur un fond blanc quelques fourches, une dizaine de bottes de paille, un ou deux cochons en résine évoquent un semblant de structure agricole. Cinq créatures, à la croisée de l’homme, de la marionnette et de l’épouvantail, subsistent pourtant dans cet environnement post-apocalyptique. Armés de l’espoir d’un monde meilleur, ils ne cèdent jamais à la nostalgie, mais multiplient au contraire d’infimes et joyeuses actions de résistance. De la radio-pirate, en passant par l’interview de la dernière des abeilles, jusqu’au recensement des sons produits dans leur biotope, ils créent les fondements d’une communauté autonome et solidaire.
Dans le sillage de ses précédents spectacles, Philippe Quesne trouble le genre de la fable écologique, envoie un peu balader la morale et acclimate notre sensibilité à la sphère du non-humain. Ses personnages, comme redevenus enfants, retrouvent toute leur capacité d’étonnement devant la diversité et la beauté de la nature. À la fois poètes, militants et doux rêveurs, ils tentent de combattre les effets délétères de la surexploitation des forêts, des rivières, des terres et des océans. Et si les slogans ne suffisent pas, peu importe : ils savent aussi chanter, jouer de la musique, archiver et même philosopher pour rebâtir le monde. Un monde habité par des êtres un peu désuets, un peu effrayants, mais toujours bienveillants et soucieux de préserver, suivant les mots de Rilke « cette terre temporaire et dégradée ».
« Philippe Quesne en dit plus sur notre avenir que bien des discours. Dans son espace minimaliste tendu de plastique blanc, il appelle avec délicatesse au respect de toute forme animée. A la fraternité, à la solidarité et à l'espérance, quand même. C'est drôle et magnifique » Télérama sortir TTT
2, rue Edouard Poisson 93304 Aubervilliers
Voiture : par la Porte d'Aubervilliers ou de La Villette - puis direction Aubervilliers centre
Navette retour : le Théâtre de la Commune met à votre disposition une navette retour gratuite du mardi au samedi - dans la limite des places disponibles. Elle dessert les stations Porte de la Villette, Stalingrad, Gare de l'Est et Châtelet.