Avec Jules César créé en 1599 à une heure décisive de l’histoire de l’Angleterre où règne une Elizabeth Ire aux pouvoirs élargis, Shakespeare relate l’assassinat de César en 44 avant J.-C. alors qu’il vient de conquérir la Gaule. Il condense en un seul jour les prémices et les conséquences de ce coup de force : complot des sénateurs auxquels Brutus se rallie au nom de la République romaine qu’il croit en péril, assassinat de César, discours des deux camps dans une atmosphère d’insurrection, suicides de Brutus et de Cassius laissant victorieuses les armées de Marc-Antoine et d’Octave.
C’est une « action en temps réel », relève Rodolphe Dana, qui a choisi pour sa première collaboration avec la Troupe cette tragédie romaine jamais encore jouée à la Comédie-Française. Le directeur du Théâtre de Lorient, cofondateur du collectif d’acteurs Les Possédés, est reconnu pour son habileté à faire résonner les textes avec notre monde. Il privilégie une instantanéité du jeu, avec toujours l’idée de « prospecter, creuser, interroger […] ce qui rend si complexe et si riche le tissu des relations humaines qui enveloppe nos existences ». Il relève ici le défi d’adapter cette pièce pour quarante personnages qu’il distribue à dix acteurs, cinq femmes et cinq hommes. Se concentrant sur la beauté de la langue de Shakespeare au service du maniement du discours politique, il dédie son théâtre de l’émotion à cette « tragédie des consciences ». Les interrogations de Brutus quant au bien-fondé de sa trahison s’opposent à la brillante rhétorique de Marc-Antoine, mettant en jeu les notions de bien commun et de responsabilité, la manipulation des mots et déjà des images.
Mise en scène dans un dispositif bifrontal.
Brutus articulait mal et était presque incompréhensible. Le fameux discours de ùMarc Antoine prononcé avec une petite voix féminine était absolument ridicule. Il nécessite une puissance de présence et de voix et on y était bien loin. Mauvais spectacle et mauvais acteurs et actrices.
mise en scène sinistre, acoustique perfectible les comédiens étant partiellement audible, confort des sièges nettement améliorable
spectacle assez pauvre et mise en scène peu adaptée à cette pièce
début excessif brouillon emphatique César en femme ? terne
Pour 6 Notes
Brutus articulait mal et était presque incompréhensible. Le fameux discours de ùMarc Antoine prononcé avec une petite voix féminine était absolument ridicule. Il nécessite une puissance de présence et de voix et on y était bien loin. Mauvais spectacle et mauvais acteurs et actrices.
mise en scène sinistre, acoustique perfectible les comédiens étant partiellement audible, confort des sièges nettement améliorable
spectacle assez pauvre et mise en scène peu adaptée à cette pièce
début excessif brouillon emphatique César en femme ? terne
une mise en scène déplorable sur une si belle pièce,Shakespeare massacré absence de costumes,de décor .Le dispositif bifrontal transforme le théâtre en salle de sport.Les comédiens faute de mise en scène sont en roue libre. je ne pensais voir une médiocrité pareille a la comedie française en un mot à éviter !
Texte, jeux de la troupe de la Comédie Française, mise en scène, musique : admirables mais.....César, Cassius, Marc Antoine interprétés par des femmes aussi parfaites soient-elles, je fus déçue, même très déçue...Désolée Quant à donner mon avis : pas facile car ce fut excellent si je n'avais pas coincée sur ce détail
21 rue du Vieux-Colombier 75006 Paris