Claus Guth situe audacieusement à des années‑lumière les amours brisées de Mimi et Rodolfo, et crée un univers dans lequel le passé ressurgit sous forme de flashes hallucinatoires. Dans cet écrin surprenant, la musique de Puccini résonne sublimement. En italien, surtitrage en français et en anglais.
En italien, surtitrage en français et en anglais.
Lorsque, dans Scènes de la vie de bohème, les personnages imaginés par Henry Mürger se remémorent leur jeunesse d’artistes crève-la‑faim – le café Momus, les fêtes et la pauvre Mimi que la mort faucha dans la fleur de l’âge – c’est avec toute la nostalgie que leur offre le recul des années. Et si nous observions avec une distance comparable La Bohème ? Tel est le parti pris audacieux de Claus Guth : en situant à des années‑lumière les amours brisées de Mimi et Rodolfo, il crée un univers dans lequel le passé ressurgit sous forme de flashes hallucinatoires.
Dans cet écrin surprenant, la musique de Puccini résonne sublimement et le metteur en scène retrouve l’essence même de l’oeuvre : le souvenir comme lien ténu qui nous raccroche à la vie.
D’après Scènes de la vie de bohème de Henry Murger.
Décors : Étienne Pluss
Costumes : Eva Dessecker
Lumières : Fabrice Kebour
Vidéo : Arian Andiel
Chorégraphie : Teresa Rotemberg
Dramaturgie : Yvonne Gebauer
Cheffe des Choeurs : Ching-Lien Wu
Avec l'Orchestre et les Choeurs de l’Opéra national de Paris, la Maîtrise des Hauts-de-Seine et le Choeur d’enfants de l’Opéra national de Paris.
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
Accès en salle uniquement sur présentation du billet électronique que vous recevrez par email.