Sur les remparts d’Elseneur, les soldats de garde redoutent l’apparition d’un spectre que la forteresse ne suffit pas à arrêter. Le fantôme du roi du Danemark révèle à son fils, Hamlet, qu’il est mort de la main de son propre frère, Claudius. Ce dernier a peu après épousé Gertrude, veuve du roi et mère d’Hamlet.
La pourriture morale de la Cour éclate à l’occasion d’une représentation théâtrale orchestrée par Hamlet comme un miroir de la scélératesse du couple royal, prélude à sa vengeance.
La tragédie emporte alors les protagonistes dans une spirale mortelle : Polonius, chambellan du feu roi puis de l’usurpateur, est assassiné par Hamlet ; sa fille Ophélie éprise de ce dernier sombre dans la folie et meurt noyée ; le duel final organisé par Claudius opposant Hamlet à Laërte – le frère d’Ophélie – leur est à tous trois fatal, tandis que la reine agonise, ayant bu le vin mêlé de venin que son époux destinait à son fils.
Monument de la littérature occidentale, à la fois tragédie politique, texte métaphysique, image éternelle de la modernité portée par une force poétique inaltérable, Hamlet interroge ce qu’est l’homme et, par là, interpelle chacun de nous.
Hamlet, probablement représenté autour de 1600-1601, est la pièce de Shakespeare qui a suscité le plus de commentaires et généré un véritable mythe autour de son personnage éponyme. Cette œuvre, insaisissable et atemporelle, est connue par deux éditions parues du vivant de l’auteur, dont la première très elliptique, datée de 1603, indique que la pièce avait déjà été jouée à Londres, Oxford et Cambridge. La seconde, plus étoffée, paraît en 1604. La pièce marque l’apogée d’une carrière déjà riche, se développant aussi bien dans le genre de la tragédie, de la comédie, des pièces historiques que de la poésie. Elle fascine d’autant plus qu’elle livre peut-être des clés sur la personnalité même de Shakespeare à travers Hamlet, metteur en scène du monde.
Le metteur en scène anglais Dan Jemmett est familier de l’œuvre de Shakespeare qu’il revisite avec humour et sans ménagement dans Presque Hamlet (2002), Shake – d’après La Nuit des rois (2001) – ou encore Les Trois Richard, un Richard III (2012). Il a aussi monté La Comédie des erreurs en 2010, La Nuit des rois et La Tempête au Théâtre Polski de Varsovie en 2011. Pour Hamlet, le décor de club-house, avec bar, juke-box et piste de danse, point de départ spatial et visuel d’un voyage au sein de cette œuvre immense, rappelle l’importante force d’imagination de la scène élisabéthaine ; « Faire d’un rien un monde entier », comme l’écrit John Donne, contemporain de Shakespeare.
Navrant. Dans un bar du Danemark, en pleine coupe du monde de football, Hamlet cherche à venger le meurtre de son père entre deux pintes avalées cul sec. J'en suis malade. Ophélie aussi apparemment, perdue dans cette ambiance de fête, elle s'en est noyée dans son vomi.
Un Hamlet plus comique que tragique dans le. Choix de la mise en scène qui laisse tout le champ au texte et aux personnages parfaitement interprété. Ça change des representations pseudo gothique ou embrumées auxque les se prête certes b ien la pièce mais pas toujours très inventives. Bravo, jzu envie d'aller voir tts les Shakespeare montés par demmet.
je n'ai vraiment pas apprécié cette mixture sans âme
Pourquoi utiliser une œuvre majestueuse pour en faire un vaudeville, il y a de bons auteurs de vaudeville laissons les œuvrer dans leur domaine mais ne dénaturons pas des œuvres magistrales, les acteurs jouent mal, Hamlet parait plus vieux que son père, personnage à peine vieilli par ses cheveux qu'on a blanchi. Bref quitter la pièce à l'entracte m'a libéré de ma déception.
Pour 6 Notes
Navrant. Dans un bar du Danemark, en pleine coupe du monde de football, Hamlet cherche à venger le meurtre de son père entre deux pintes avalées cul sec. J'en suis malade. Ophélie aussi apparemment, perdue dans cette ambiance de fête, elle s'en est noyée dans son vomi.
Un Hamlet plus comique que tragique dans le. Choix de la mise en scène qui laisse tout le champ au texte et aux personnages parfaitement interprété. Ça change des representations pseudo gothique ou embrumées auxque les se prête certes b ien la pièce mais pas toujours très inventives. Bravo, jzu envie d'aller voir tts les Shakespeare montés par demmet.
je n'ai vraiment pas apprécié cette mixture sans âme
Pourquoi utiliser une œuvre majestueuse pour en faire un vaudeville, il y a de bons auteurs de vaudeville laissons les œuvrer dans leur domaine mais ne dénaturons pas des œuvres magistrales, les acteurs jouent mal, Hamlet parait plus vieux que son père, personnage à peine vieilli par ses cheveux qu'on a blanchi. Bref quitter la pièce à l'entracte m'a libéré de ma déception.
Une très bonne mise en scène. Des comédiens parfaits dans leurs rôles, pour une revisite de ce classique.
Bravo! Je ne suis pas, en général, enthousiaste sur les mélanges "classique/contemporain" mais j'avoue que c'est une réussite. Tous les acteurs sont excellents, un dièse supplémentaire pour un Podalydès exceptionnel! Nous avons été enthousiasmés.
exceptionnel ! à voir... et à revoir !
Mise en scène et acteurs extraordinaires ! Pas une seconde de répit pour les spectateurs subjugués par l'enthousiasme et la maîtrise de la troupe. Du grand Shakespeare !
À vous ! Quelle force, quelle profondeur, et quel courage. Le texte : oui, l'interprétation : oui, Lacan : oui. Il fallait oser la mise en scène : noirceur royale ou royale noirceur, bouffonnerie inhérente aux pièces de Shakespeare, et profondeur, profondément... humaine, communément humaine. Je reviens vous applaudir le 12/01.
C'est clair : ça déménage ! J'ai eu l'impression d'être plongée dans un night club tenu par des mafieux à NY dans les années 70. et pourquoi pas ? même s'il y a quelques exagérations ; Les acteurs sont incroyables. Claudius est saisissant, passant tous les registres avec brio. En revanche, Podalydès est un brin trop vieux. beaucoup d'émotions, et c'est ce que l'on attend.
très belle soirée, belle mise en scène, je suis entrain de lire le séminaire VI de lacan qui parle beaucoup de Hamlet, j'espère que tous les comédiens l'ont lu, en tous cas bravo pour votre travail, qui dérange sans doute, mais est tout à fait dans le fil des interprétations de lacan, bien à vous, mc sureau
Je n'ai tenu qu'une heure (sur trois) : le fantôme est ridicule, Hamlet a le triple de son âge, les comédiens sont parfois incompréhensibles et la cour du Danemark est un bar beauf des années 70, coupes de foot au mur, jukebox et boule à facettes. Il ne faut surtout pas découvrir Hamlet avec cette mise en scène. Ce qui arrive quand la Comédie tente d'être avant-gardiste...
mise en scène complètement loufoque dialogues qui n'ont rien à voir avec l'auteur trop c'est trop surtout quand une des actrices lève sa jupe et écarte sa petite culotte passez votre chemin et allez à un autre spectacle
Place Colette 75001 Paris