La pièce débute par la fête d’lrina, un an après la mort de leur père, marquant la fin du deuil et le début, croit-on, d’une nouvelle vie. Un rêve habite cependant les trois sœurs : retourner à Moscou, la ville de leur enfance.
La pièce débute par la fête d’lrina, un an après la mort de leur père, marquant la fin du deuil et le début, croit-on, d’une nouvelle vie. Un rêve habite cependant les trois sœurs : retourner à Moscou, la ville de leur enfance.
Cet appel, ce « à Moscou» d’lrina si essentiel pour moi, est devenu inaudible aujourd’hui. J’ai voulu en compagnie des acteurs du TTE interroger ce rêve d’lrina aujourd’hui brisé par le contexte géo-politique dans lequel nous sommes plongés depuis plus d’une année. Tchékhov a toujours été pour moi une terre nourricière, un auteur, un dramaturge qui m’accompagne dans mes questionnements et mon désir de théâtre. Et comme le théâtre est un art du présent, il m’a semblé intéressant d’interroger Andreï, Olga, Macha et lrina sur le temps, sur la guerre, l’amour, l’incendie, le deuil, les arrivées, les départs, les déplacements, interroger le travail aussi, appelé lui aussi avec une telle ferveur par lrina.
Julie Brochen
Tchekhov est un auteur à l'œuvre fragile et il est facile de le rendre ennuyeux ou de le dénaturer. Tel n'est point le cas de la mise en scène de Julie Brochen, grande connaisseuse du maître russe. Dans sa version des Trois Sœurs, les tensions entre personnages sont moins feutrées que dans d'autres mais Tchekhov est respecté, ni dénaturé, ni ennuyeux. Pour autant, je suis un peu resté sur ma faim. Le programme distribué aux spectateurs, mais aussi le prologue vidéo et l'épilogue vidéo donnant la parole à Ariane Mnouchkine en héroïne théâtrale soutenant l'Ukraine contre l'envahisseur russe nous promettent une nouvelle lecture des Trois Sœurs. Je dois admettre que je ne l'ai pas perçue dans la pièce qui nous était donnée, ne voyant pas en quoi cette fin de règne russe pouvait nous en annoncer une autre.
Pour 1 Notes
Tchekhov est un auteur à l'œuvre fragile et il est facile de le rendre ennuyeux ou de le dénaturer. Tel n'est point le cas de la mise en scène de Julie Brochen, grande connaisseuse du maître russe. Dans sa version des Trois Sœurs, les tensions entre personnages sont moins feutrées que dans d'autres mais Tchekhov est respecté, ni dénaturé, ni ennuyeux. Pour autant, je suis un peu resté sur ma faim. Le programme distribué aux spectateurs, mais aussi le prologue vidéo et l'épilogue vidéo donnant la parole à Ariane Mnouchkine en héroïne théâtrale soutenant l'Ukraine contre l'envahisseur russe nous promettent une nouvelle lecture des Trois Sœurs. Je dois admettre que je ne l'ai pas perçue dans la pièce qui nous était donnée, ne voyant pas en quoi cette fin de règne russe pouvait nous en annoncer une autre.
Cartoucherie - Route du Champ de Manœuvre 75012 Paris
Navette : Sortir en tête de ligne de métro, puis prendre soit la navette Cartoucherie (gratuite) garée sur la chaussée devant la station de taxis (départ toutes les quinze minutes, premier voyage 1h avant le début du spectacle) soit le bus 112, arrêt Cartoucherie.
En voiture : A partir de l'esplanade du château de Vincennes, longer le Parc Floral de Paris sur la droite par la route de la Pyramide. Au rond-point, tourner à gauche (parcours fléché).
Parking : Cartoucherie, 2ème portail sur la gauche.