Müller machines

du 3 au 28 octobre 2012

Müller machines

Müller Machines s’appuie sur trois textes fondamentaux et pourtant peu explorés et déploie une succession de séquences nettement distinctes, chacune utilisant un, ou plusieurs, voire tous les vecteurs scéniques à disposition : théâtre, danse, cirque, musique, vidéo, voire lumière pure. Avec Denis Lavant.

Müller Machines, sans avoir la prétention d’atteindre au « spectacle total », est un spectacle résolument transdisciplinaire, faisant s’affronter et correspondre tous les arts de plateau – théâtre, musique, danse, cirque – ainsi que la vidéo.

La multiplicité des plans et des temporalités – spectacle vivant et images projetées, horizontalité et discursivité assumées par le comédien, verticalité et sensorialité apportées par la danse aérienne et la musique – rend compte de l’esthétique et de la dramaturgie propres aux textes de Heiner Müller : volonté de fragmentation, et de convergence tout à la fois ; mise en scène des déchirures de l’Histoire, et volonté d’en recoller les morceaux.

Müller Machines s’appuie sur trois textes fondamentaux et pourtant peu explorés de Müller – Paysage sous surveillance, Libération de Prométhée et Nocturne – et déploie une succession de séquences nettement distinctes, chacune utilisant un, ou plusieurs, voire tous les vecteurs scéniques à disposition : théâtre, danse, cirque, musique, vidéo, voire lumière pure.

A la confrontation entre archaïsme et modernisme, intrinsèque aux textes, répond la mise en œuvre sur scène de moyens allant des plus « artisanaux » (échafaudages métalliques et constructions filaires de la danseuse aérienne, comme une référence fantomatique au cirque), aux plus technologiques : musique purement électronique ou utilisant des instruments hybridés avec l’électronique, musique commandant, voire interagissant sur, la vidéo et la lumière, éclairage à LED.

Sur scène, trois interprètes ayant en commun une même radicalité de démarche : l’acteur extrême Denis Lavant, la danseuse aérienne Cécile Mont-Reynaud, et le musicien contemporain et inclassable Kasper T. Toeplitz.

Traductions Jean Jourdheuil, Jean-Pierre Morel, Jean-François Peyret et Heinz Schwarzinger.

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Spectacle terminé depuis le dimanche 28 octobre 2012

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