Les spectateurs intéressés par le Pass réservent pour la 1ère date de leur venue puis réservent les autres soirs directement au guichet du théâtre, lors du retrait de leur Pass.
On n'arrête pas le théâtre. On n'arrête pas les artistes, les rêves, les rencontres, les folies, la beauté, les textes, les clowns…
On n'arrête pas le théâtre, festival d'été, 10ème édition, à L'étoile du nord et hors-les-murs.
Vendredi 3 14h et 18h : Kohlhaas
Dimanche 5 15h : Kohlhaas
Mercredi 8 14h : Kohlhaas
Jeudi 914h : Kohlhaas
Vendredi 10 14h30 : Kohlhaas
Lundi 20 19h30 : Ouverture du festival - 20h : Je t'écris mon amour
Mardi 21 20h : Je t'écris mon amour
mercredi 22 19h30 : Le chat, la belette et le petit lapin - 21h : La visite inopportune
Jeudi 23 19h30 : Le chat, la belette et le petit lapin - 21h : La visite inopportune
Vendredi 24 19h30 : Le chat, la belette et le petit lapin - 21h : La visite inopportune
Samedi 25 19h30 : Le chat, la belette et le petit lapin - 21h : La visite inopportune
Dimanche 26 15h30 : Pelléas et Mélisandre - 18h30 : La visite inopportune - 21h : On n'arrête pas le cinéma
Lundi 27 19h30 : Elle chante - 21h : Autopsie
Mardi 28 19h30 : Elle chante - 21h : Autopsie
Mercredi 29 19h30 : Rien de prévu - 21h : La visite inopportune
Jeudi 30 19h30 : Rien de prévu - 21h : La visite inopportune
Vendredi 1er juillet 19h30 : Rien de prévu - 21h : La visite inopportune
Samedi 2 19h30 : Rien de prévu - 21h : La visite inopportune
Dimanche 3 18h30 : La visite inopportune - 21h : Clôture du festival
Kohlhaas (Spectacle proposé en hors les murs à titre gratuit - Réservation indispensable 01 42 26 47 47 - plus d'informations sur le site du théâtre)
De Marco Baliani et Remo Rostagno - D'après Michael Kohlhaas de Heinrich Von Kleist - Mise en scène Julien Kosellek - Avec Viktoria Kozlova
Michel Kohlhaas, éleveur de chevaux sans problème, est victime de l’abus de pouvoir d’un noble. Et plus il cherche à obtenir réparation, plus il se fait rejeter par les représentants de l’état, perdant progressivement tout ce qui faisait son bonheur. Abandonné par la justice, il ne trouve plus aucun moyen pour compenser le préjudice que celui de la violence.
Monologue à plusieurs personnages et un narrateur, le texte de Baliani et Rostagno questionne avec poésie les mécanismes qui nous entrainent de la naissance de la souffrance vers la violence aveugle.
« Dans Kohlhaas, il est question d’injustice. D’une injustice flagrante qui nous ferait presque comprendre la vengeance qui en découle. [...] C’est une histoire universelle. Comme les contes. Et c’est certainement un conte que nous propose ici Baliani et Rostagno. Un conte pour enfants devenus adultes, ayant besoin d’entendre ce qui se passe en l’être humain, dans des situations à la fois extrêmes et si proches d’eux.
En se rapprochant de la démarche du conteur, il nous paraît évident de pouvoir sortir des théâtres, et d'aller à la rencontre des publics, d'autres publics. Tout d'abord pour amener des personnes à rencontrer le théâtre ou à le découvrir autrement. Ensuite parce que cette fable porte en elle toute la révolte que l'humain peut ressentir en se sentant trahi par la société dans laquelle il vit ; que cette révolte – bien que compréhensible – ne trouve pas toujours son expression, et peut devenir violence, comme dans Kohlhaas ; et qu'il est peut être d'autres lieux pour questionner cette violence à la fois intime et sociale. Nous souhaitons interroger ensemble les rapports complexes entre l'homme et la société, et la violence qui en résulte. »
Julien Kosellek
Ouverture du festival (entrée libre)
Venez fêter l'ouverture du festival avec nous, dans le hall/bar du théâtre et rencontez les équipes artistiques ! La soirée d'ouverture est suivie de la représentation du spectacle Je t'écris mon amour.
Je t'écris mon amour
D'Emmanuel Darley - Mise en scène Jean de Pange - Avec Céline Bodis et Jean de Pange.
Sur scène un homme, une femme et un écran racontent l’amour. Une passion bien réelle, brûlante, mais des corps qui restent séparés.
Ils sont à distance et en même temps juste là, ils dialoguent en temps réel, du bout des doigts, sur un clavier. Chez eux, dans le train, dans la rue, où ils veulent. Ce qui s’écrit sur le clavier, et ce qui se vit à côté, de chaque côté de la ligne, les envies qui naissent, les questions, les doutes, les arrangements avec la vérité. Le rapport au quotidien. Le rapport au manque, à l’absence, à la distance.
Je t’écris mon amour se veut un regard sur l’expérience amoureuse telle qu’elle peut se vivre en ce début du XXIe siècle. Le texte, écrit pour deux comédiens et un écran de smartphone questionne la nature nouvelle des échanges entre les individus à l’heure des nouvelles technologies. Les communications écrites et orales ne se distinguent plus aussi clairement depuis que l’on s’écrit comme l’on se parle : l’immédiateté de la correspondance à distance a changé la donne. A l’instar des correspondances conservées dans des boîtes à chaussures, chaque Smartphone ou fil de discussion sur un réseau social est en mesure de produire le récit d’une relation amoureuse. Récit fragmenté, plein de trous, de ce qui se dit, s’échange, s’essaye à exprimer. Comme tout récit, il ne restitue pas un témoignage objectif mais livre un point de vue original de l’histoire de la relation. Celui-ci peut s’avérer d’autant plus surprenant qu’il regorge de ressorts dramatiques. Et son rythme lui n’est pas soumis à celui de la Poste.
Le chat, la belette et le petit lapin
De Raouf Raïs - D'après Le Chat, la belette et le petit lapin de Jean de La Fontaine et Macbeth de William Shakespeare .
« La peur rôde.
Qu'est-ce qui nous effraie dans le monde extérieur ? Qu'est-ce qui nous effraie chez l'autre ? Qu'est-ce qui nous amène sans cesse à nous réfugier dans le familier ? Ce familier qui plus il se réduit plus il devient lui même inquiétant. On finit par se méfier de soi-même.
Des peurs ancestrales et modernes : peur du noir, du sommeil, de la mort, de l'inconnu, l'étranger, de la perte de confort, de l'avenir... La peur, phénomène culturel ou naturel, qui nous fait agir ou ne plus agir. Il s'agit d'une peur enfantine que nous souhaitons porter à la scène, exorciser.
Jouons à nous faire peur avec délectation. Réinventons les mystères, le folklore, qui nous poussaient, enfants, à nous cacher le soir sous la couverture puis à sortir les yeux, tremblants, et affronter le danger, se rassurer. Se rappeler que derrière le moindre bruit qui nous terrorisait, non, il n'y avait rien. Une bestiole, un volet qui claque, le bruissement du vent. Une nuit puis un lendemain. Et l'autre vers qui nous revenions sans cesse même lorsqu'il nous désespérait. L'autre restait la condition de notre survie et non l'inverse.
Alors à cheval ! Réinventons les moulins et les monstres. Et faisons face comme Hamlet et Don Quichotte, à une mer de troubles dont un requin peut surgir chevauché par un Jack Nicholson, une fausse hache à la main. Déversons nos angoisses sur le plateau de théâtre, éclatants de rire, pour dire de toutes nos petites forces que la peur est un jeu d'enfants et que ceux qui en usent autrement sont des porteurs de mort. »
Raouf Raïs
La visite inopportune
De Copi - Mise en scène Stéphane Auvray-Nauroy - Avec Michèle Harfaut, Julien Kosellek, Mathieu Mullier-Griffiths, Florian Pautasso, Eram Sobhani et Olivier Tchang-Tchung
La Visite Inopportune est une joyeuse débauche. Célébrant la mort de son propre auteur. Copi en effet a écrit cette pièce atteint alors du sida et sachant qu'il allait mourir. Bien loin de nous faire pleurer sur son sort, il écrit une pièce de vie et de joie. Quelle élégance mêlée à la plus grande trivialité !
On n'arrête pas le cinéma (Entrée libre sur réservation 01 42 26 47 47)
Organisé par Kafard Films : Alexandre Singer et Mathieu Mullier-Griffiths
On n'arrête pas le cinéma est une soirée de projection de courts-métrages en lien avec les spectacles proposés durant le festival On n'arrête pas le théâtre.
De frères ennemis à frères jumeaux, le théâtre et le cinéma se regardent et s’inspirent l’un l’autre. Le temps d'un soir, ils se rencontrent, sous une forme inédite. Sans personne pour savoir à l’avance ce que ces rencontres vont donner.
Pelléas et Mélisandre
Opéra de Debussy - Direction musicale Victor Jacob - Mise en scène Camille Doucet - Texte Maurice Maeterlinck - Avec Victoire Bunel, Martial Pauliat, Igor Bouin, Louis Gal, Anaïs Bertrand, Judith Derouin
Lors d’une partie de chasse, Golaud, prince du royaume d’Allemonde, se perd dans la forêt et rencontre Mélisande en pleurs au bord d’une fontaine. Golaud rentre dans son château avec Mélisande et la prend pour épouse sans rien connaître de son passé. Mélisande rencontre alors Pelléas, le demi- frère de Golaud. Très vite, ils tombent amoureux l’un de l’autre, alors que le pays semble agoniser et s’obscurcir à mesure que la vie du père de Pelléas s’éteint dans une chambre du château. Geneviève, mère des deux princes, et Arkel, souverain d’Allemonde pressentent le malheur qui plane, impuissants. Golaud prend conscience du sentiment qui unit Pelléas et Mélisande et sombre peu à peu dans la jalousie et la folie. Son fils, Yniold, né d’un premier lit, devient le témoin et le complice forcé de la folie de son père. Rongé par le désespoir et la rage, Golaud tue son frère Pelléas, blesse à mort Mélisande, et lorsque cette dernière met au monde une fille, il reste le seul vivant du tragique trio.
Pelléas et Mélisande fait partie du « premier théâtre » de Maurice Maeterlinck et constitue un de ses chefs-d'œuvre les plus connus. Pelléas et Mélisande représente un tournant dans la carrière de Maurice Maeterlinck. Poète de la mort, il met ici la passion en avant pour en faire le thème souverain. Drame intemporel imprégné d’une atmosphère de légende : les personnages apparaissent sans passé. L'histoire n'est prétexte ici que pour dérober au silence ses secrets. Tout n'est que suggéré.
Elle chante
Par la compagnie Les enfants du Siècle
Il y a une petite femme qui chante,
Barbara, Michèle Bernard, Björk, et d'autres aussi.
Il y a un petit théâtre,
Une scène, un piano, un accordéon.
Il y a des hommes, la guerre, des enfants, des histoires.
Il y a une femme qui chante
Autopsie
Ecriture et Mise en scène Geoffrey Coppini - Avec Irina Solano et Geoffrey Coppini
Une comédienne. Un suicide. Un légiste. Ça parle de théâtre, d’un parcours, celui d’une comédienne qui n’en est peut-être pas une. Ça joue Hedda Gabler sans Hedda. On pourrait penser qu’elle est folle mais elle ne l’est pas, sinon il n’y aurait pas de mystère.
La comédienne nous parle de grands rôles. Elle sera Phèdre, Thelma sans Louise, une héroïne Hitchcockienne... En s’entraînant sous nos yeux à jouer le personnage mythique d’Ibsen, Hedda Gabler, elle nous promet beaucoup de choses. Elle a réussi une audition pour la pièce Hedda Gabler dirigée par un jeune metteur en scène contemporain, qui a fait le choix de monter Hedda Gabler sans Hedda. Il lui créera un rôle sur mesure, celui de Diane, personnage cité au détour d’une réplique mais qui, pour des raisons artistiques, devient dans cette adaptation un personnage de premier plan.
Peu à peu la comédienne s’entraîne, peu à peu elle se livre, se transforme. Qui voit-on, la comédienne ou son rôle ? Qui est ce légiste ? Tesman ? Lövborg ? L’amant de la comédienne en chemise blanche ? En une phrase, elle change le décor et, de ce fait, le rôle de ses partenaires. Ce qu’elle nous promet, c’est un final en beauté.
Rien de prévu
De Sophie Mourousi - Avec Mathilde Lecarpentier
Une jeune femme est seule. Elle ne fait rien. Ou plus exactement, elle n’a rien de prévu. Et nous, spectateurs, n’avons rien prévu d’autre que d’être avec elle. Dans cet espace « hors du temps » qu’est l’ennui, que va-t-il se jouer et se créer ? Etre seuls, ensemble, et « n’avoir rien à faire », ensemble, n’est il pas le meilleur déclencheur de rêves, d’inventions et de surprises ?
Rien de prévu s’est créé à partir d’interrogations, de questionnements existentiels autour du rapport intime que l’Etre Humain peut entretenir avec l’ennui, le temps et la solitude. Il s’agit là de questionnements intimes et universels très vastes et le plateau est notre terrain de jeu, d’expérimentation et de pensées.
Clôture du festival (Entrée libre)
Concert, soirée en cours de programmation.
16, rue Georgette Agutte 75018 Paris