Wajdi Mouawad retrace une semaine de la vie d’un homme, dans cinq versions représentant autant de possibles. Inspiré de sa propre histoire marquée par ses origines libanaises, le metteur en scène donne à voir l’influence des choix dans nos existences et interroge la frontière entre fiction et réel.
Qui pourrait certifier que le monde n’est pas une illusion ? Racine carrée du verbe être, créé en 2022 à La Colline, raconte une semaine de l’existence de Talyani Waqar Malik quand, aux choix qu’imposent des événements, une direction a été prise plutôt qu’une autre.
Puisant dans sa propre histoire, Wajdi Mouawad dessine avec cette création les ramifications variables, intriquant intime et politique, de l’arbre de vie d’un homme qui pourrait être celui de tout homme. Dans un miroitement de situations et d’enjeux, l'auteur, metteur en scène et comédien explore tant les frontières de la physique et de la métaphysique que celles de la fiction avec une histoire hors normes, qui n’est pas telle qu’elle fut réellement mais telle qu’elle aurait réellement pu être.
« Un spectacle-conte, magnifiquement orchestrée en symphonie de lumière et d'ombre. » Télérama
« Le public debout applaudit à tout rompre. Ses hourras sont autant d'Eureka, saluant l'équation magnifique du magicien de la Colline, inventeur d'un théâtre "multiversel". » Les Echos
« Comment fait Wajdi Mouawad, pour soulever ainsi les âmes, pour que le public finisse toujours par saluer debout ses odyssées ? » Le Temps
« Il faut se réjouir de voir Wajdi Mouawad se lancer dans une fresque d'une ampleur et d'un souffle inégalés depuis Claudel. » L'Obs
« Avec pour point de départ la guerre au Liban, il répond par le théâtre à de vertigineuses questions avec une maestria qui touche profondément, unissant des comédiens aguerris et des membres de la jeune troupe de La Colline. Magistral ! » La Terrasse
Ce projet dramaturgique est un pari philosophique et métaphysique, très réussi, et plein d'espoir malgré la noirceur des thème abordés. La réalisation, d'un minimalisme pertinent, est très belle également. Au bout de six heures de spectacle, on est presque déçu que ça s'arrête.
C’est riche, ça donne à penser sur la vie et sur nos vies. On ne sent pas les 6h passer. Je recommande !
Du tellement grand théâtre !! Un vrai régal !! De la beauté du texte à la mise en scène, en passant par le jeu des acteurs tout est une pure merveille. Mille mercis !!
Je ne sais si les alchimistes changeaient vraiment le plomb en or. Je sais que Wajdi Mouawad change vraiment ses propres obsessions en art. Pour la énième fois avec l'un de ses spectacles, j'ai d'abord hésité à y aller, effrayé par la durée et, aussi, par un premier article de la Terrasse un peu mitigé (pondéré depuis par un autre avis, nettement plus enthousiaste). Et, pour la énième fois avec Wajdi Mouawad, j'ai été subjugué par ce spectacle superbement conçu, écrit mis en scène et joué. Tous les comédiens jouent très bien, avec une mention spéciale pour la grande Norah Krief, qui excelle autant ici qu'elle l'avait fait avec Sylvain Maurice dans son adaptation de Penthésilée, dans un registre pourtant complètement différent.
Pour 7 Notes
Ce projet dramaturgique est un pari philosophique et métaphysique, très réussi, et plein d'espoir malgré la noirceur des thème abordés. La réalisation, d'un minimalisme pertinent, est très belle également. Au bout de six heures de spectacle, on est presque déçu que ça s'arrête.
C’est riche, ça donne à penser sur la vie et sur nos vies. On ne sent pas les 6h passer. Je recommande !
Du tellement grand théâtre !! Un vrai régal !! De la beauté du texte à la mise en scène, en passant par le jeu des acteurs tout est une pure merveille. Mille mercis !!
Je ne sais si les alchimistes changeaient vraiment le plomb en or. Je sais que Wajdi Mouawad change vraiment ses propres obsessions en art. Pour la énième fois avec l'un de ses spectacles, j'ai d'abord hésité à y aller, effrayé par la durée et, aussi, par un premier article de la Terrasse un peu mitigé (pondéré depuis par un autre avis, nettement plus enthousiaste). Et, pour la énième fois avec Wajdi Mouawad, j'ai été subjugué par ce spectacle superbement conçu, écrit mis en scène et joué. Tous les comédiens jouent très bien, avec une mention spéciale pour la grande Norah Krief, qui excelle autant ici qu'elle l'avait fait avec Sylvain Maurice dans son adaptation de Penthésilée, dans un registre pourtant complètement différent.
Exceptionnel humain dans l’exacte ligne des précédents merci
Le théâtre dans son acception la plus héroïque, à l’image des tragédies classiques sans le cadre habituel puisque les lieux se multiplient, à l’image de la diaspora libanaise. Histoires très personnelles aussi qui permettent à Wajdi Mouawad d’imaginer d’autres vies.
Contrairement à l’avis très mitigé publié dans le journal de la terrasse, j’ai été très heureuse de la complexité de la pièce qui, au travers d’une intrigue à suspens, interroge le devenir sujet en miroir avec ses traumatismes réels. Je ne suis pas mathématicienne, en effet, et ne peut juger de la véracité des notions de physique quantique. Un grand merci à wajdi Mouawad d’essayer d’écrire son chemin grâce au théâtre, une mise en scène très juste, une poésie visuelle et auditive rendant le texte plus percutant et des acteurs tous formidables ! Bravo
15, rue Malte Brun 75020 Paris
Station de taxis : Gambetta
Stations vélib : Gambetta-Père Lachaise n°20024 ou Mairie du 20e n°20106 ou Sorbier-Gasnier
Guy n°20010