Les spectacle comporte des effets stroboscopiques (déconseillé aux personnes épileptiques). Spectacle en néerlandais surtitré en français. Possibilité de se restaurer pendant le spectacle.
Le public est invité sur scène où des bars sont installés et l’accueillent pour prendre un verre, se restaurer ou consulter ses courriels tandis que, dans cet espace à la contemporanéité aiguë, les acteurs évoluent au cœur d’un congrès international, avec écrans géants et ordinateurs. Le public peut aussi très librement pendant le spectacle se déplacer au bar installé au foyer Dominique Dupuy, pourvu lui aussi d’un écran sur lequel le spectacle sera diffusé en direct. Une expérience étonnante à n’en pas douter.
À l’instar du travail mené par le dramaturge élisabéthain qui, partant de Rome, a observé les rouages de l’Histoire, Ivo van Hove revisite trois grandes tragédies romaines de Shakespeare, révélant la fraternité des politiciens à travers les âges.
Les personnages évoluent au cœur d’un congrès international, avec écrans géants et ordinateurs, tandis que le public est invité sur scène à prendre un verre ou à consulter ses courriels. Dans cet espace à la contemporanéité aiguë se déploie une épique saga des passions humaines traversée par les enjeux de pouvoir.
En pleine ascension de la République romaine, Coriolan refuse de se soumettre, il défie les masses jusqu’à prendre les armes contre sa propre ville. Fin manipulateur, Jules César accède avec virtuosité au pouvoir et déjoue les politiciens tentant de l’enlever pour sauver la démocratie... Antoine et Cléopâtre mêlent politique et passion dans un chant du cygne sacrificiel. L’Égyptienne et le Romain, écartelés entre le conflit intérieur et la responsabilité publique, se noieront dans un bain de sang.
À la règle de trois, Ivo van Hove substitue la preuve par trois.
H. P.
Traduction Tom Kleijn, musique Eric Sleichim.
« Ivo Van Hove décline les trois pièces de Shakespeare comme une critique sans concession des médias quand ils se réclament d’internet ou de la télévision. (...) Transformant en une force de conviction sans pareille le fait d’avoir à jouer en permanence au milieu des spectateurs, les acteurs du Toneelgroep Amsterdam font des merveilles. » Patrick Sourd, Les Inrocks, 26 juin 2018
« Ivo van Hove conjugue Coriolan, Jules César et Antoine et Cléopâtre, de Shakespeare, en une fresque politique visionnaire. Le public, invité à monter sur scène, assiste à une conférence internationale héroïque, où les comédiens-tribuns du Toneelgroep d'Amsterdam rivalisent d'éloquence et de passion. […] Le spectacle du maître flamand, porté par sa troupe virtuose du Toneelgroep d'Amsterdam, est une éclatante démonstration de force théâtrale. Qui abat les murs du temps en transposant la géopolitique de l'antiquité romaine au présent. » Philippe Chevilley, les Echos, 02 Juillet 2018.
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