Surtitrage en français et en anglais.
« Adieu, beaux rêves souriants du passé, les roses de mon visage sont déjà fanées. » La Traviata, Acte III, scène 1
Verdi cherchait, pour donner chair à sa Traviata, « una donna di prima forza ». Augusta Albertini, par exemple – si elle avait été libre. Ou encore Rosina Penco, que sa beauté, son expressivité et sa tenue en scène prédestinaient au rôle-titre – retenue à Rome, elle n’était pas davantage en mesure d’accepter la proposition. Qui, dès lors ? Depuis sa propriété de Sant'Agata, le compositeur ne dissimulait plus ses doutes quant au succès de son nouvel opéra. D’autant que La Fenice de Venise n'avait pas mieux à lui offrir que Fanny Salvini-Donatelli. Si elle n’était plus « dans la fleur de la jeunesse », et encore moins d'« une beauté idéale », la cantatrice parvint à susciter l'enthousiasme grâce aux seules vertus de son chant. Sans toutefois éviter le fiasco présagé par Verdi.
C'est que Violetta appelle bien plus qu'une voix, dont le miracle serait d'en allier trois : soprano colorature d'abord, agile et brillant certes, mais d’emblée vibrant, lyrique ensuite, afin de porter le poids du sacrifice face au père de son amant, dramatique enfin, dans les accents déchirants qu’arrachent à la phtisique les derniers feux d'une sublime agonie. Funambule et tragédienne donc, en déséquilibre sur une ligne ténue, tendue jusqu'à la rupture. Dans Lucia di Lammermoor à l'Opéra Bastille, Sonya Yoncheva était déjà l'une et l'autre. Elle incarne la dévoyée à Paris pour la première fois.
Orchestre et Choeurs de l’Opéra national de Paris
Décors : Sylvain Chauvelot
Costumes : Christian Gasc
Lumières : André Diot
Chorégraphie : Philippe Giraudeau
Chef des Choeurs : José Luis Basso
Distribution en alternance :
Violetta Valery par Sonya Yoncheva (du 20 mai au 7 juin) puis Maria Agresta (du 11 au 29 juin)
Alfredo Germont par Bryan Hymel (du 20 mai au 14 juin) puis Abdellah Lasri (du 17 au 29 juin)
Giorgio Germont par Željko Lučić (20, 23, 26, 29 mai, 7, 11 juin) ou Simone Piazzola (1, 4, 14, 26, 29 juin) ou Plácido Domingo (17, 20 juin)
Places excellentes
Nous étions superbement places pour voir la dernière de l'opéra la TRAVIATA Le spectacle était saisissant . On pouvait même voir l'orchestre Merci
Les décors sont somptueux, la mise en scène assez classique, la prestation musicale de haute facture mais ....
Pour 3 Notes
Places excellentes
Nous étions superbement places pour voir la dernière de l'opéra la TRAVIATA Le spectacle était saisissant . On pouvait même voir l'orchestre Merci
Les décors sont somptueux, la mise en scène assez classique, la prestation musicale de haute facture mais ....
Place de la Bastille 75012 Paris
Réservation possible également au 01 40 13 84 65 pour les places non disponibles en ligne et/ou pour les choisir.
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